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Gestion des exploitations agricoles

Cette recherche a eu pour but d’analyser via un programme mathématique générique les choix technico-économiques des différents types d’exploitants agricoles de Dessalines concernant l’utilisation des ressources terre, travail et capital financier de leurs exploitations au cours de l’exercice 2017/2018. L’étude s’est déroulée en deux temps. Dans un premier temps, une étude exploratoire a été réalisée dans la commune de Dessalines et elle a permis de constituer une base de données de vingt-trois mille six cent cinquante-cinq (23 655) exploitations agricoles avec leur SAU, leur main-d’œuvre et leur capital financier disponibles. On a constaté que ces exploitations sont très différentes par rapport aux ressources disponibles. Sur la base de celles-ci, pour faciliter l’étude, nous regroupons celles-là en vingtsept (27) types. On constitue vingt-sept (27) sous-échantillons à partir des vingt-sept (27) types déterminés. Chaque sous-échantillon représente 10 % du type d’où il est issu et est prélevé aléatoirement. Dans un second temps, sur tous les échantillons des exploitations agricoles, on a recueilli des données qui sont les principales cultures mises en place dans la commune, les superficies et les intrants alloués à ces cultures et les quantités produites, autoconsommées, perdues après récolte et vendues de chacune, etc. À partir de ces informations, on a déterminé des paramètres moyens alimentant les modèles de programmation mathématique. Les contraintes en SAU, en maind’œuvre et en capital financier de ces modèles sont déterminées à partir des ressources disponibles d’une exploitation qui représente le mieux le type d’où elle est issue. Le traitement des données à travers des procédés statistiques (sur Excel, SPSS, etc.) et des programmes linéaires (sur GAMS) a permis d’aboutir aux résultats suivants : 1. Les cultures actuellement prédominantes dans la commune de Dessalines sont celles que les modèles d’optimisation prédisent en général: le riz pour la première période de production, l’oignon et le piment piqué pour la deuxième. Donc ce sont ces cultures qui sont les plus rentables dans leur période de production respective; 2. Les résultats optima diffèrent des résultats actuels au niveau de toutes les exploitations au cours des deux périodes de production ; 3. ceteris paribus, choisir les solutions optimales aurait permis aux exploitations agricoles d’obtenir un plus haut niveau de marge brute végétale sur l’année. En effet, pour tous les types, pour la première période de production, l’écart positif le plus bas entre les marges brutes végétales prédites et les marges brutes végétales actuelles est de 0.42 % (type VIII). À la deuxième période, l’écart minimal est de 14.05 % (Type I). 4. Ces résultats ont confirmé l’hypothèse selon laquelle durant l’exercice 2017/2018, l’allocation actuelle des ressources terre, travail et capital financier réalisée par les exploitants agricoles de Dessalines dans les productions végétales vendues et autoconsommées n’est pas optimale dans tous les types d’exploitation agricole pour chaque période de production dans l’année

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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Josué Charles | charlesjosuecesar@gmail.com
Date: 6 Juil 2022