Le secteur agricole est un
pilier essentiel de l’économie haïtienne, représentant environ un quart du PIB
et près de 50 % des emplois. Il détient un potentiel considérable pour assurer
la sécurité alimentaire, réduire la pauvreté et stabiliser le pays sur les
plans économique et social. Pourtant, malgré ses atouts, l’agriculture en Haïti
reste confrontée à des contraintes structurelles, institutionnelles et
environnementales qui freinent sa modernisation. Ce rapport identifie les
principaux obstacles à la performance des filières agricoles et propose des
solutions adaptées, inspirées d’expériences internationales, pour transformer
l’agriculture en un moteur de développement durable et inclusif.
PROBLÈMES CRUCIAUX IDENTIFIÉS
ü Faible mécanisation et pertes
post-récoltes élevées.
ü Manque d’infrastructures de transport,
stockage et transformation.
ü Dépendance à la pluviométrie et
dégradation des bassins versants.
ü Absence de gestion intégrée des ressources
en eau.
ü Faible accès au crédit formel et
dépendance au secteur informel.
ü Faible alphabétisation en milieu rural
entravant la professionnalisation.
ü Exiguïté des parcelles et absence de
mécanismes de consolidation.
ü Déforestation, épuisement des ressources
et inefficacité productive.
SOLUTIONS EXISTANTES ET FAISABLES
RÉSULTATS OBSERVÉS À L’ÉTRANGER
RECOMMANDATIONS POUR HAÏTI
La relance du secteur agricole
haïtien exige une approche intégrée combinant modernisation des
infrastructures, irrigation durable, accès au financement, consolidation
foncière et gouvernance renforcée. En s’inspirant de modèles internationaux et
en adaptant les solutions au contexte local, l’agriculture peut redevenir un
moteur de croissance inclusive, assurer la sécurité alimentaire et contribuer à
la stabilité sociale et économique du pays.
N.B. : Ce rapport est rédigé par Carly DOLLIN, dans le cadre du Projet Tchala Devlopman porté par JobPaw.
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