La corruption constitue un
obstacle majeur au développement économique et social d’Haïti. Elle affaiblit
les institutions, alimente l’impunité et détourne des ressources qui devraient
être consacrées à l’éducation, à la santé et aux services publics. Ses effets
délétères fragilisent la justice, dégradent la qualité des services publics et
entretiennent la pauvreté. Ce rapport identifie les principaux freins liés à la
corruption et propose des solutions adaptées, inspirées de pratiques
internationales réussies, afin de bâtir une gouvernance intègre, transparente
et favorable au développement.
PROBLÈMES CRUCIAUX IDENTIFIÉS
ü Détournement massif de ressources
publiques.
ü Instabilité politique et faible
attractivité pour les investissements.
ü Dégradation de la confiance des citoyens
et des acteurs économiques.
ü Corruption systémique dans les tribunaux.
ü Déni de justice et impunité pour les plus
puissants.
ü Perte de crédibilité du système
judiciaire.
ü Monnayage
des services administratifs.
ü Favoritisme
et clientélisme.
ü Baisse de la qualité et de l’accessibilité
des services essentiels.
SOLUTIONS EXISTANTES ET FAISABLES
RÉSULTATS OBSERVÉS À L’ÉTRANGER
RECOMMANDATIONS POUR HAÏTI
La lutte contre la corruption
en Haïti exige des institutions fortes, une justice indépendante, une
transparence renforcée et une participation active de la société civile.
Inspirée de modèles internationaux comme le Danemark et la Roumanie, une
stratégie nationale cohérente et appliquée avec rigueur peut transformer la
gouvernance publique. Le succès de cette lutte repose sur une volonté politique
réelle et sur l’engagement collectif pour rétablir la confiance, promouvoir
l’intégrité et ouvrir la voie à un développement durable et inclusif.
N.B. Ce rapport est rédigé par Me Saül BELZOR, dans le cadre du Projet Tchala Devlopman porté par JobPaw.
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