L’entrepreneuriat constitue un
levier essentiel pour stimuler la croissance, créer des emplois et renforcer la
résilience des communautés locales en Haïti. Pourtant, malgré le dynamisme des
entrepreneurs, de nombreux obstacles structurels freinent leur performance et
limitent leur impact sur le développement économique et social. Ce rapport vise
à identifier ces freins et à proposer des solutions adaptées, inspirées
d’expériences internationales réussies, afin de faire de l’entrepreneuriat un
moteur durable et inclusif du développement local.
PROBLÈMES CRUCIAUX IDENTIFIÉS
ü Procédures d’enregistrement longues et
coûteuses.
ü Absence de transparence, instabilité
institutionnelle, centralisation excessive.
ü Faible autonomie des collectivités locales et absence de stratégie entrepreneuriale.
ü Réticence des banques à financer les MPME.
ü Coût élevé du crédit, absence de
mécanismes alternatifs (microfinance, crowdfunding).
ü Discrimination envers les femmes entrepreneures.
ü
Capacités managériales limitées.
ü Faible innovation, mauvaise gestion
financière.
ü Concurrence déloyale, instabilité
politique et insécurité.
SOLUTIONS EXISTANTES ET FAISABLES
RÉSULTATS OBSERVÉS À L'ÉTRANGER
RECOMMANDATIONS POUR HAÏTI
ü Les jeunes (formation, mentorat,
orientation vers financement).
ü Les femmes entrepreneures
(formalisation, soutien dans des secteurs clés).
ü Les diplômés (accompagnement de
projets étudiants).
Le succès de l’entrepreneuriat
en Haïti dépend d’une approche intégrée et coordonnée impliquant l’État,
le secteur privé, les collectivités, les universités et les partenaires
internationaux. L’objectif est de créer un cadre institutionnel cohérent,
inclusif et durable pour dynamiser l’économie locale et favoriser l’innovation.
N.B.: Ce rapport est rédigé par Romy Reggiani THEODAT, dans le cadre du Projet Tchala Devlopman porté par JobPaw.
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