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Introduction

I. CONTEXTE

A. L’organisation

Fondée en Irlande en 1977, GOAL est une organisation humanitaire internationale dédiée à soulager les souffrances des plus pauvres des pauvres. Travaillant actuellement dans 14 pays à travers le monde incluant Haïti, GOAL finance ses projets et programmes avec le financement des gouvernements nationaux et des institutions internationales, comme l'Union Européenne et l'Organisation des Nations Unies, et les associations caritatives, les fondations et les dons du public.

En Haïti, les interventions de GOAL ont débuté juste après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010. 5 ans après la catastrophe, GOAL continue à donner une réponse immédiate aux besoins des familles les plus vulnérables, à améliorer les conditions de vie et à reconstruire les communautés dans lesquelles il intervient. Actuellement, GOAL intervient dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans la commune de Gressier et implémente, aux niveaux des communautés cibles : 1 programme d’aménagement de quartiers (EUROPEAID), 2 projet de Gestion des risques et des désastres en zone urbaine (OFDA), 1 projet de relocalisation et d’assistance aux Personnes déplacées internes en zone métropolitaine (ECHO) ainsi qu’un projet de prévention du Choléra et de réduction de l'insécurité alimentaire à Gressier (Irish Aid).


Fonctions

B. Description du projet

L’objectif général dans lequel s’inscrit le projet est de contribuer à créer des conditions de vie plus sûres pour les populations des quartiers touchés et faciliter le relogement des populations sinistrées par le séisme de 2010.

L’objectif spécifique visé par le projet est d’améliorer durablement les conditions de vie et l'environnement urbain des quartiers de Haut Turgeau et Debussy.

Le projet est axé sur 3 résultats:

Résultat 1 : Les populations bénéficient d’un cadre de vie amélioré à l’échelle du quartier
Résultat 2 : Les habitants des quartiers de Haut-Turgeau et Debussy sont mieux sécurisés face aux risques naturels et ont un habitat plus sûr
Résultat 3 : Les ménages vulnérables et les acteurs du secteur privé bénéficient de nouvelles opportunités socio-économiques





Les activités identifiées et planifiées pour atteindre ces résultats sont les suivantes :
R1
• Mise à jour participative des diagnostics communautaires et élaboration d’un Schéma d’aménagement
• Renforcement des structures de mobilisation et de participation communautaire
• Construction/aménagement d’infrastructures de base (petits projets communautaires et travaux structurants prioritaires)
• Micro-projets de collecte et recyclage des déchets domestiques
• Organisation de campagnes de changement de comportement en gestion des infrastructures communautaires et en pratiques de disposition des déchets.

R2
• Subventions au renforcement et à la reconstruction de l’habitat précaire
• Travaux d’infrastructures de réduction de l’exposition aux risques
• Renforcement des capacités individuelles, communautaires et institutionnelles en gestion des risques et désastres
• Formation de professionnels en bonnes pratiques de construction
• Organisation de campagnes de changement de comportement en bonnes pratiques de construction intégrant les principes de GRD

R3
• Cartographie de l’activité commerciale et études de marchés
• Accès aux produits et services aux petites et moyennes entreprises et AGR (Entrepreneurs du Monde et Palmis)
• Accompagnement à la création d’associations communautaires d’épargne et de crédit (VSLA – CARE)
• Organisation de campagnes de formation à la gestion de l’épargne et du capital


II. OBJECTIF(S) DE L’EVALUATION

L’objectif général de cette étude est d’évaluer l’état d’avancement du projet à mi-parcours.
Plus spécifiquement, l’évaluation doit s’attacher à apprécier les aspects suivants :
1) Analyser les processus et outils de planification, mise en œuvre, suivi-évaluation et de coordination du projet ;
2) Apprécier la mise en œuvre des activités et la progression du projet vers les indicateurs définis dans le cadre logique révisé (indicateurs de résultats) et les indicateurs définis dans le canevas de rapport mensuel (indicateurs de processus) ;
3) Analyser les partenariats développés avec les acteurs publics (Mairie, CASEC, MTPTC, DINEPA, etc.)
4) Apprécier la démarche de participation communautaire mise en œuvre jusqu’à date et le niveau d’appropriation de la communauté des différents volets du projet (planification urbaine, aménagement d’infrastructures, GRD, logement…) ;
5) Analyser la viabilité et le niveau d’appropriation communautaire des infrastructures réalisées sur le terrain ;
6) Apprécier la valeur ajoutée des activités économiques mis en œuvre par les partenaires du projet – CARE et Entrepreneurs du Monde – dans l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires actuels de ces activités ;
7) Formuler des recommandations pour contourner les difficultés identifiées et apporter des améliorations dans la mise en œuvre des activités précitées, les stratégies adoptées et la coordination avec les différentes parties prenantes.






III. CHAMPS ET CRITÈRES DE L’EVALUATION

L’évaluation est soumise aux critères du Comité d’Assistance au Développement (DAC) : impact, durabilité, cohérence, couverture, pertinence, efficience et efficacité. Elle doit prendre en compte les objectifs, les résultats et les indicateurs mentionnés dans le cadre logique du projet. Elle devra examiner les standards et la qualité des biens et des services produits par ce projet, selon l’opinion des bénéficiaires, des équipes techniques et de gestion de GOAL et d’autres personnes ressources.

Une liste est fournie ici à titre indicatif et non exhaustif :

Impact :
- Quels sont les impacts du projet enregistrés à ce stade de la mise en œuvre ? Le projet a-t-il un impact environnemental, économique (risque de dépendance à l’aide) ou encore sur la sécurité des populations? Si oui, quel est-il ?
- Le projet renforce-t-il la résilience des communautés ciblées ?
- Dans quelles mesures les imprévus ont-ils eu une influence sur l’atteinte des résultats attendus du projet à ce stade ?

Durabilité :
- L’après projet est-il réfléchi et anticipé ? Evaluer notamment les stratégies développées et mises en œuvre pour assurer la gestion et l’entretien des infrastructures au terme du projet, ainsi que l’appropriation des documents de planification urbaine par les institutions et les communautés;
- Dans quelles mesures le projet contribue-t-il au renforcement des capacités des institutions locales ?
- Evaluer les synergies développées sur l’aspect LRRD (Linking Relief, Rehabilitation and Development) en particulier avec les activités des programmes de relocation et de GRD urbaine mises en œuvre par GOAL sur la même période.

Cohérence :
- Evaluer la cohérence du projet avec les politiques et stratégies nationales et les capacités (et motivations) nationales en matière de développement / aménagement urbain et de gestion des risques et désastres.
- Evaluer la cohérence du projet avec les autres programmes GOAL, la stratégie de la mission, son mandat, ses principes et son positionnement – ceci passera notamment par une rapide analyse de la de la cohérence et la continuité entre ce programme et les précédentes interventions de GOAL dans ces mêmes zones (Haut Turgeau et Debussy).

Pertinence :
- Evaluer la pertinence de l’action, de l’approche et des stratégies d’intervention adoptées, et des mécanismes de gestion/coordination du projet, au regard du contexte, des besoins du groupe cible et capacités de GOAL à mener cette action ;
- Les objectifs de résultats, activités et stratégies d’intervention ont-ils été correctement définis, étaient–ils réalistes et adaptés au contexte ?
- Dans quelles mesures ces objectifs et stratégies développés (partenariats, participation communautaire, etc.) sont-ils toujours valides ? Quelles adaptations faut-il envisager pour tenir compte des évolutions éventuelles ?
- Dans quelles mesures le schéma d’aménagement a-t-il pris en compte des aspirations de la communauté et des autorités locales ? Evaluer leur degré d’appropriation/d’adhésion à cet outil ;
- Quelle est la valeur ajoutée de la dimension participative (ateliers, permanence, interventions sur maitrise d’ouvrage communautaire) et partenariale (relation avec les acteurs publics) du projet ?




Efficience :
- La mise en œuvre des activités est-elle efficiente par rapport à leur coût ?
- Les mécanismes de gestion et de coordination du projet sont-ils efficients (en temps et vis-à-vis des ressources humaines et financières dédiées) ?
- Les activités sont-elles mise en œuvre dans les meilleures conditions d’efficience au vu des autres possibilités existantes ?

Efficacité :
- Evaluer le degré d’atteinte des objectifs fixés sur la période ;
- Dans quelles mesures les activités achevées à date et en cours contribuent-elle à l’atteinte des résultats attendus du projet ? Les travaux d’infrastructures et les activités de développement économique en particulier contribuent-elles, à ce stade, à l’amélioration des conditions de vie des habitants ?
- Dans quelles mesures les interventions contribuent-elle à renforcer la résilience du quartier et des ménages face aux risques et désastres ?
- La réorientation des activités et des stratégies de la proposition initiale a-t-elle été efficace pour sécuriser l’atteinte des résultats du projet ?
- Quelle a été la plus-value des départements « support » (Conseillers techniques, Finance, Logistique, Monitoring & Evaluation) pour contribuer à la bonne mise en œuvre (en temps et en qualité) de la première phase du projet ? Cette implication était-elle optimale au regard des enjeux identifiés ?
- Dans quelles mesures les partenariats développés (institutions nationales, organisations locales ou internationales, etc.) ont-ils contribué, facilité ou entravé la mise en œuvre des activités clés du projet ?
- Dans quelles mesures le projet a-t-il capitalisé sur les différentes évaluations et leçons apprises issues des précédents projets de GOAL ?

Aspects transversaux :
- Dans quelles mesures les objectifs du programme et la mise en œuvre des activités tiennent-ils compte des enjeux liés à : i) l’intégration des groupes vulnérables ; ii) au genre et notamment à l’implication des femmes



IV. RESULTATS ATTENDUS

1. Rapport d’étape (5 pages)
2. Note de fin de mission (10 pages)
3. Rapport provisoire (30 pages)
4. Rapport définitif (30 pages)


V. METHODOLOGIE ET DEROULEMENT DE L'EVALUATION

En collaboration étroite avec les parties prenantes du projet, la mission procèdera à l’évaluation en faisant appel à leur jugement professionnel. Il lui sera demandé d’inscrire son évaluation dans une démarche essentiellement qualitative, complémentaire des données et de la documentation existantes. Comme indiqué précédemment, ses analyses devront porter à la fois sur les mécanismes de gestion et de mise en œuvre du projet et sur les résultats obtenus a date.





La méthodologie adoptée devra notamment s’appuyer sur une revue documentaire, l’analyse des données quantitatives des différentes activités du projet, des visites de terrain et des entretiens individuels et/ou collectifs avec la communauté-cible, les partenaires, les autorités locales, l’équipe du projet de GOAL-Haïti et des départements « support ».

D’autre part, l’évaluateur devra illustrer et documenter ses conclusions de la façon la plus précise et la plus explicite possible, à travers des analyses statistiques réalisées à partir des données quantitatives mises à disposition par le projet et tout autre support jugé pertinent par l’évaluateur.

A. Briefing et revue documentaire

Avant le travail de terrain, l'évaluateur devra prendre connaissance de la documentation clé (documents de projet, tels que les rapports intermédiaires, rapports d’activités, documentation sur les autres projets mis en œuvre par GOAL dans la zone d’intervention, etc.) et assister à une séance de briefing-échange avec le Directeur Pays et les points focaux (techniques et supports) pertinents. Des séances d'information par téléphone peuvent être convenues à l'avance selon les besoins de l’évaluateur.

B. Personnes à rencontrer (non exhaustif):

 Directeur Pays
 Directeur Pays Adjoint – Programmes
 Coordinateur Programme
 Responsables de volet (Manager Infrastructures, Manager Habitat, Senior Officer GRD, Officier Développement économique, Officier support programme)
 Référent technique Aménagement Urbain et SIG
 Conseillers Techniques Développement Economique et Infrastructure
 Coordinateur M&E et M&E Officer
 Manager Finance
 Les bénéficiaires directs du projet sous forme d’entretiens individuels ou collectifs
 Et impérativement :
 Autorités locales (CASEC, UCLBP, Mairie de Port-au-Prince)
 Coordinateurs des OCBs et EIC impliquées dans le projet
 Représentants des plateformes communautaires
 Chef de Projet CARE
 Coordinateur Programmes Entrepreneurs du Monde
 Directrice PALMIS Microfinance Sociale

C. Rapport

Le format devra suivre la trame fournie par GOAL Haïti au début de la consultation.

a. Langue

Le rapport devra être rédigé en français.

b. Calendrier et principales étapes dans la production et la remise du rapport

La durée totale du temps de travail estimé pour cette évaluation est de 30 jours de travail (consécutifs ou non). Le contrat débutera entre le 11 et le 25 janvier 2016 et s’étendra jusqu’au 26 février 2016. L’élaboration du plan de travail détaillé de l’évaluation durant cette période est laissée à la discrétion du consultant mais devra impérativement prévoir les étapes suivantes relatives à la production et à la validation du rapport :
- Restitution et échanges avec le Comité de suivi sur les premières conclusions du travail réalisé sur le terrain – par exemple sous forme de présentation PowerPoint – avant le départ du consultant ;
- Envoi du rapport de mission puis du rapport provisoire par e-mail au Coordinateur M&E de GOAL Haïti pour diffusion ;
- Feedbacks du Comité de suivi sur le rapport provisoire ;
- Production du rapport final d’évaluation à partir des feedbacks fournis par le comité de suivi ;
- Dissémination du rapport final par e-mail à toutes les parties prenantes.

c. Nombre de copies du rapport
Une version électronique du premier rapport provisoire doit être rendu disponible par e-mail aux principaux acteurs.

Le rapport final et le rapport de mission sont répartis comme suit:
 Comme document électronique, par e-mail aux principaux acteurs;
 En papier, en 6 exemplaires imprimés aux principaux acteurs.

d. Supervision de l’évaluation

Le consultant procèdera à l’évaluation du programme sous la supervision générale du Assistant Country Director – Programme (ACD-P) et sous la supervision directe du MEAL Coordinator de GOAL Haïti.

Un Comité de suivi de l’évaluation sera constitué et réunira : ACD-P, Coordinateur MEAL, Coordinateur Programme, Coordinateur Technique Infrastructure, GOAL MEAL Regional Adviser ainsi que le président du Conseil d’administration de la Section Communale de Turgeau. Ce groupe de référence assistera le superviseur dans le suivi-qualité du travail accompli par l’évaluateur. Le groupe de référence fournira les feedbacks requis sur le rapport provisoire et le rapport final d’évaluation et validera le rapport final.


Qualifications Requises

VII. PROFIL DE L’EVALUATEUR

 Etre titulaire d’un diplôme de niveau Master en études du développement, en sciences sociales ou dans une discipline connexe
 Au moins 10 années d’expérience dans la coordination, la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de programmes
 Avoir conduit au moins 3 évaluations externes pour des programmes de développement, gestion des risques et désastres, aménagement urbain
 Démontrer une excellente maitrise des enjeux liés à la mitigation des risques en milieu urbain et/ou l’aménagement urbain dans les pays en développement
 Connaissance du contexte urbain haïtien (Port-au-Prince en particulier) et des acteurs intervenant dans le domaine du développement et de l’aménagement urbain
 Capacités communicationnelles et expérience dans la facilitation d’ateliers
 Capacité à écrire des rapports clairs et utiles (il peut être demandé de fournir des exemples de travaux précédents)
 Parlant couramment le français et l’anglais (le créole est un plus)
 Compréhension des exigences des donateurs (Europe Aid en particulier)
 Capacité à gérer le temps et les ressources imparties et à travailler dans des délais courts
 Les publications ou travaux de recherche sur l’aménagement urbain dans les pays en voie de développement constituent un atout
 Indépendance par rapport aux parties impliquées
 Disponible pour toute la durée de l’évaluation


Conditions particulières

IX. EVALUATION DES OFFRES RECUES
Le contrat sera attribué au candidat ayant obtenu le nombre de points le plus élevé, sur la base du barème ci-dessous :

Critères Barème
Etape 1 – Analyse de l’offre financière (5 points / Coefficient *2)
Pourcentage de variation avec le budget GOAL 3
Présentation de l’offre financière 2
Etape 2 – Analyse de l’offre technique (20 points / Coefficient *4.5)
Critère #1 – Profil de l’évaluateur ou de l’équipe et expériences pertinentes (10 points)
Expérience en évaluation de programmes 3
Expérience en gestion / coordination de programmes de développement / aménagement urbain 2
Expérience en gestion / coordination de programmes de gestion des risques et désastres 2
Connaissance et compréhension du contexte 2
Expérience des programmes financés par Europe Aid 1
Critère #2 – Méthodologie, compréhension des TDR, capacités de présentation et d’expression écrite (5 points)
Qualité, pertinence et précision de la méthodologie proposée 2
Compréhension des TDR et enjeux de l’évaluation 2
Présentation / Capacités d’expression a l’écrit 1
Critère #3 – Références (5 points)
Réputation / Références présentées ou obtenues 3
Expériences de travail précédentes avec GOAL 2
Score total (après application des coefficients) 100


Dossier de candidature doit avoir ...

VIII. DOCUMENTS A INCLURE LORS DE LA SOUMISSION
 Un curriculum vitae détaillant notamment les expériences pertinentes en matière d’évaluation de projets/programmes humanitaires et/ou de développement ;
 Si nécessaire – une brève description de l’équipe réunie pour conduire l’évaluation, ainsi que les CV des membres de l’équipe ;
 Une proposition technique en français (15 pages maximum) incluant des éléments sur :
o La compréhension du contexte et des principaux enjeux du projet et de l’évaluation ;
o La méthodologie adoptée, une matrice d’évaluation ainsi que des indications sur les principaux outils utilisés pour conduire l’évaluation ;
o Un plan de travail/planning détaillé ;
 Pour les consultants nationaux ou étrangers résidant en Haïti – fournir également les copies des documents prouvant le statut fiscal haïtien du consultant pour confirmer l’application du bon taux de taxes à verser par Goal auprès de la DGI haïtienne :
o Pour une société : patente en cours de validité
o Pour une personne a titre individuelle : carte d’identité nationale haïtienne ou permis de séjour en cours de validité

 Une proposition financière en euros à partir du modèle ci-dessous :

Désignation (euros) Nombre/Quantité Montants (euros)
Honoraires (Hors Taxe)
Honoraires (TTC)
Frais de séjour
Frais de transport (vols A/R)
Frais de traduction (traducteur créole/français)
Frais de production de document, impressions, fournitures
Autres (location d’un véhicule, carburant, location d’espaces de réunion, etc.)
TOTAL


Autres remarques

X. PAIEMENT ET PROCESSUS D’APPROBATION DE LA PERFORMANCE

Les frais relatifs au transport de l’évaluateur ainsi que ses frais de séjour seront versés à la signature du contrat.
Concernant les honoraires, ils seront versés de la façon suivante :
 25% lors de la remise du rapport provisoire ;
 75% après la remise et la validation du rapport final.

Pour le processus d'approbation, le superviseur et le groupe de référence de GOAL devront évaluer le travail et la performance de l’évaluateur. Ils valideront la qualité des travaux et approuveront le versement des tranches.


XI. ETHIQUE D’EVALUATION

Le consultant retenu pour conduire cette évaluation doit être indépendant et impartial. Il ne doit présenter aucun lien avec le projet, il ne peut avoir travaillé sur ce projet pour GOAL ou l’une des autres parties prenantes au projet.
Le contrat liant le consultant à GOAL ne peut faire l’objet d’une sous-traitance à une tierce personne. Le candidat retenu sur la base de son CV pourra s’entourer d’une équipe pour la collecte et l’analyse des données, ou la rédaction et la traduction du rapport, mais il sera tenu de conduire lui-même l’évaluation à Port-au-Prince et auprès des parties prenantes, à travers la méthodologie décrite dans l’offre technique.


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