Évaluation de l’efficience technique du système d’irrigation de la basse Plaine des Gonaïves, cas de la zone IV, (1ère Section communale de Pont-Tamarin) de Ceder SIMON| JobPaw.com

Évaluation de l’efficience technique du système d’irrigation de la basse Plaine des Gonaïves, cas de la zone IV, (1ère Section communale de Pont-Tamarin)


Le sous périmètre étudié fait partie de la basse Plaine des Gonaïves et se trouve dans la première section communale de Pont Tamarin à l’entrée Est de la ville des Gonaïves. Il fait 600 ha, soit 25 % de la superficie totale de la basse Plaine. En plus des précipitations naturelles, le périmètre est alimenté par les eaux souterraines au moyen des stations de pompage électriques et par les eaux des rivières Quinte et Bayonnais à travers des seuils de dérivation. L’eau est le principal facteur limitant au niveau du périmètre. On pense que cette limitation est le résultat d’un gaspillage dû à une mauvaise gestion de la ressource. Pour une meilleure valorisation de l’eau disponible, ce travail a été réalisé en vue d’une caractérisation physique du système d’irrigation et de l’évaluation de l’efficience technique du système en mettant l’accent sur la circulation de l’eau dans les canaux et son application à la parcelle. Pour atteindre les objectifs visés, • On a réalisé une petite enquête de terrain, où dix (10) personnes ont été interrogées ; • On a effectué des mesures de débits sur cinq (5) tronçons de canal et des tests spéciaux sur dix (10) parcelles emblavées de cultures différentes. Ainsi, dix (10) stations de pompages et quatre (4) seuils de dérivations sur les rivières ont été recensés. Parmi ce, pendant la période de réalisation du travail, seulement sept (7) de ces dix (10) stations sont fonctionnelles et les seuils de dérivations sont tous complètement envasés de sédiments. Au niveau des canaux de transport qui sont majoritairement en terre battue, environ 14% de l’eau livrée par les pompes est perdue sur chaque cent (100) mètres de canal. Pour cinq (5) des dix (10) parcelles étudiées, une moyenne de 90% de l’eau qui arrive est utilisée pour satisfaire les besoins des cultures et les besoins des cinq (5) autres parcelles sont couverts seulement à 73% en moyenne. Sur le périmètre, le volume d’eau mesuré pendant la période de l’étude n’arrive à satisfaire que 37% des besoins en eau des cultures pratiquées. Ce qui nous permet de dire que le véritable problème de l’insuffisance des ressources en eau pour les cultures est la sous-exploitation de l’eau disponible dans la nappe par les stations de pompages.
Fichier: JobPaw.com - Connecter entreprises, professionnels et universités Cliquer ici pour le télécharger
Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Ceder SIMON | s.ceder@yahoo.fr
Date: 21 Aout 2016
Liste complète des mémoires et travaux de recherche