Pour un Poste de Conseiller Territorial aux Villes Secondaires (Assistance Technique Temporaire) pour HRI / an leve kanpe | JobPaw.com
Introduction

1. Historique

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a dévasté une grande partie d’Haiti, y compris la capitale, Port-au-Prince. La catastrophe a affecté jusqu'à 3 millions de personnes, causant la mort de plusieurs milliers personnes et laissant plusieurs autres milliers sans abri. Le Gouvernement Haïtien (GOH) estime qu’environ 105,000 résidences privées ont été détruites durant le tremblement de terre et près de 208,000 gravement endommagées. La destruction des résidences a entrainé l’apparition spontanée de camps de personnes déplacées (IDPs) à Port-au-Prince et dans d’autres communes située près de l’épicentre. Le nombre de camps et leur population continuent à augmenter. L’Organisation Internationale des Migrations (OIM) estime qu’au 1er Mai 2010, il y avait 1300 camps spontanés à travers le pays, et plus de 900 dans Port-au-Prince. La population de ces camps dans la seule ville de Port-au-Prince est estimée entre 1.2 et 1.9 millions de personnes.

La réponse humanitaire s’était dans un premier temps concentrée sur la fourniture d’une aide d’urgence (abri temporaires, eau potable, santé, nourriture, etc.) aux personnes vivant dans ces camps de fortune. Cette réponse humanitaire a permis de sauver un grand nombre de vie dans les jours et les semaines qui ont suivi le tremblement de terre.

Apres le succès de l’opération humanitaire, l’attention se tourne désormais vers les efforts de reconstruction a long terme et l’assistance aux plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées afin de leur permettre de retourner dans leurs communautés et de reprendre une vie normale. Le 12 Mai dernier, le Président d’Haiti a fait un pas de plus dans cette direction en appelant a la création d’une Commission pour le relogement des personnes déplacées. Cette Commission comprend des membres du gouvernement ainsi que des personnalités de la communauté internationale. Le succès de cette entreprise dépend des efforts plus larges de soutien à la population et a la reconstruction.

La Commission Présidentielle aux personnes déplacées, et le nouveau Secrétariat de la Commission ont été chargés d’identifier des solutions pratiques et a long terme pour aider jusqu'à 2 millions de personnes déplacées vivant présentement de manière temporaire dans des camps a Port-au-Prince ou avec des familles d’accueil a déménager en dehors de la capitales dans des conditions plus durables. Cette opération cherche aussi à trouver des solutions qui permettront de décongestionner ou fermer la plupart des camps de déplacés, en particulier ceux qui sont situés dans des zones publiques (parcs, écoles, etc.) ou ceux se trouvant dans des zones non sécurisées. Le Gouvernement Haïtien souhaiterait également identifier des mesures permettant d’inciter les familles à rester en dehors de Port-au-Prince.

Les facteurs qui détermineront si les IDPs s’installent dans les villes secondaires, ou retourneront a Port-au-Prince incluent les opportunités d’obtenir une éducation de qualité, un emploi, et un soutien pour les familles d’accueil en dehors de Port-au-Prince. La rentrée scolaire de Septembre 2010 est une date souvent évoquée afin de déterminer si oui ou non les IDPs resteront en dehors de Port-au-Prince. Permettre l’amélioration des conditions d’accueil dans les écoles, favoriser le retour a l’emploi – y compris a travers des mécanismes de travail temporaire soutenus par les ONGs – au moins plusieurs semaines avant la date fatidique est urgent.

L’objectif plus large du Gouvernement Haïtien – lié au besoin de reconstruire Port-au-Prince suite au tremblement de terre – est de créer un équilibre entre une capitale reconstruite de manière rationnelle et permettant de meilleures conditions de vie tout en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie, les services de l’Etat, les opportunités immédiates sur le marché du travail dans les villes de province.

Plusieurs bailleurs de fonds ont proposé des programmes de construction de logements à la fois à Port-au-Prince et dans les départements de provinces. A l’avenir, le Gouvernement Haïtien devra appréhender les problèmes posés par la transition qui permettent d’établir un lien entre l’approche présente du problème des personnes déplacées et la mise en œuvre effective d’une stratégie de relogement a long terme en mettant l’accent tout particulièrement sur les villes secondaires.

Dans le cadre de sa réponse au tremblement de terre en Haïti, USAID/OTI travaille en partenariat avec Chemonics pour la réalisation du projet Haïti Recovery Initiative (HRI) (Ann Leve Kanpe) afin de financer des activités de court et moyen terme pour prévenir l’instabilité politique qui pourrait empêcher les efforts de reconstruction et pourrait aggraver la situation humanitaire. Ces activités cherchent à rétablir la capacité opérationnelle du Gouvernement Haïtien ainsi qu’a apporter une réponse aux autres problèmes soulevés par la transition lorsqu’ils émergent. Plus spécifiquement, HRI s’articule autour de (4) quatre volets :

1.) Faciliter le fonctionnement du Gouvernement Haïtien
2.) Stabilisation des communautés a travers les opportunités d’emploi temporaire
3.) Appui a la participation citoyenne dans la phase de reconstruction
4.) Gestion des débris et des risques d’inondations

HRI est un projet de 18 mois qui a été lancé le 17 janvier 2010. Cette position temporaire en particulier serait destinée au premier volet du projet – Faciliter le fonctionnement du Gouvernement Haïtien.


Fonctions

1. Historique

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a dévasté une grande partie d’Haiti, y compris la capitale, Port-au-Prince. La catastrophe a affecté jusqu'à 3 millions de personnes, causant la mort de plusieurs milliers personnes et laissant plusieurs autres milliers sans abri. Le Gouvernement Haïtien (GOH) estime qu’environ 105,000 résidences privées ont été détruites durant le tremblement de terre et près de 208,000 gravement endommagées. La destruction des résidences a entrainé l’apparition spontanée de camps de personnes déplacées (IDPs) à Port-au-Prince et dans d’autres communes située près de l’épicentre. Le nombre de camps et leur population continuent à augmenter. L’Organisation Internationale des Migrations (OIM) estime qu’au 1er Mai 2010, il y avait 1300 camps spontanés à travers le pays, et plus de 900 dans Port-au-Prince. La population de ces camps dans la seule ville de Port-au-Prince est estimée entre 1.2 et 1.9 millions de personnes.

La réponse humanitaire s’était dans un premier temps concentrée sur la fourniture d’une aide d’urgence (abri temporaires, eau potable, santé, nourriture, etc.) aux personnes vivant dans ces camps de fortune. Cette réponse humanitaire a permis de sauver un grand nombre de vie dans les jours et les semaines qui ont suivi le tremblement de terre.

Apres le succès de l’opération humanitaire, l’attention se tourne désormais vers les efforts de reconstruction a long terme et l’assistance aux plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées afin de leur permettre de retourner dans leurs communautés et de reprendre une vie normale. Le 12 Mai dernier, le Président d’Haiti a fait un pas de plus dans cette direction en appelant a la création d’une Commission pour le relogement des personnes déplacées. Cette Commission comprend des membres du gouvernement ainsi que des personnalités de la communauté internationale. Le succès de cette entreprise dépend des efforts plus larges de soutien à la population et a la reconstruction.

La Commission Présidentielle aux personnes déplacées, et le nouveau Secrétariat de la Commission ont été chargés d’identifier des solutions pratiques et a long terme pour aider jusqu'à 2 millions de personnes déplacées vivant présentement de manière temporaire dans des camps a Port-au-Prince ou avec des familles d’accueil a déménager en dehors de la capitales dans des conditions plus durables. Cette opération cherche aussi à trouver des solutions qui permettront de décongestionner ou fermer la plupart des camps de déplacés, en particulier ceux qui sont situés dans des zones publiques (parcs, écoles, etc.) ou ceux se trouvant dans des zones non sécurisées. Le Gouvernement Haïtien souhaiterait également identifier des mesures permettant d’inciter les familles à rester en dehors de Port-au-Prince.

Les facteurs qui détermineront si les IDPs s’installent dans les villes secondaires, ou retourneront a Port-au-Prince incluent les opportunités d’obtenir une éducation de qualité, un emploi, et un soutien pour les familles d’accueil en dehors de Port-au-Prince. La rentrée scolaire de Septembre 2010 est une date souvent évoquée afin de déterminer si oui ou non les IDPs resteront en dehors de Port-au-Prince. Permettre l’amélioration des conditions d’accueil dans les écoles, favoriser le retour a l’emploi – y compris a travers des mécanismes de travail temporaire soutenus par les ONGs – au moins plusieurs semaines avant la date fatidique est urgent.

L’objectif plus large du Gouvernement Haïtien – lié au besoin de reconstruire Port-au-Prince suite au tremblement de terre – est de créer un équilibre entre une capitale reconstruite de manière rationnelle et permettant de meilleures conditions de vie tout en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie, les services de l’Etat, les opportunités immédiates sur le marché du travail dans les villes de province.

Plusieurs bailleurs de fonds ont proposé des programmes de construction de logements à la fois à Port-au-Prince et dans les départements de provinces. A l’avenir, le Gouvernement Haïtien devra appréhender les problèmes posés par la transition qui permettent d’établir un lien entre l’approche présente du problème des personnes déplacées et la mise en œuvre effective d’une stratégie de relogement a long terme en mettant l’accent tout particulièrement sur les villes secondaires.

Dans le cadre de sa réponse au tremblement de terre en Haïti, USAID/OTI travaille en partenariat avec Chemonics pour la réalisation du projet Haïti Recovery Initiative (HRI) (Ann Leve Kanpe) afin de financer des activités de court et moyen terme pour prévenir l’instabilité politique qui pourrait empêcher les efforts de reconstruction et pourrait aggraver la situation humanitaire. Ces activités cherchent à rétablir la capacité opérationnelle du Gouvernement Haïtien ainsi qu’a apporter une réponse aux autres problèmes soulevés par la transition lorsqu’ils émergent. Plus spécifiquement, HRI s’articule autour de (4) quatre volets :

1.) Faciliter le fonctionnement du Gouvernement Haïtien
2.) Stabilisation des communautés a travers les opportunités d’emploi temporaire
3.) Appui a la participation citoyenne dans la phase de reconstruction
4.) Gestion des débris et des risques d’inondations

HRI est un projet de 18 mois qui a été lancé le 17 janvier 2010. Cette position temporaire en particulier serait destinée au premier volet du projet – Faciliter le fonctionnement du Gouvernement Haïtien.


Qualifications réquises

3. Profil recherché

• Cinq ans ou plus d’expérience en Planification Urbaine et/ou Développement Economique dans des circonstances difficile ou en situation post désastre.
• Maitrise de préférence en Planification Urbaine, Sciences Politique, Economie Urbaine, Sociologie ou une discipline similaire.
• Expérience en identification de solutions et capacité à convaincre divers groupes de bailleurs de fonds à contribuer aux dites solutions.
• Connaissance écrite et parlée du français au niveau FS3 (niveau exigé par le service diplomatique américain).
• Excellent niveau de communication verbal et écrit; y compris la capacité de s’exprimer en public, la préparation de rapports écrits et de présentations.
• Solide expérience a l’international et dans les pays en voie de développement, ou connaissance du contexte local.
• Une préférence sera accordée aux candidats qui sont disponibles immédiatement.

4. Durée du Poste


Conditions particulières

Le Conseiller Territorial aux Villes Secondaire sera supervise par le Directeur de la Commission Présidentielle/du Secrétariat, mais le contrat ainsi que tous les détails administratifs seront gérés par Chemonics.


Date limite

2010-08-10