Le jeu de la matièrede Santrado CHARLES| JobPaw.com

Le jeu de la matière


Dans cet article j'essaie de faire ressortir l'asservissement de l'homme par la matière, laquelle devrait être sous la domination de l'homme.
Le jeu de la matière

Tout n’a commencé qu’à partir de deux piliers qui, aujourd’hui, sont jetés dans la poubelle de l’oubli, ou se remettent entre les mains des arriérés fort persuadés d’être les maitres d’eux-mêmes : l’électricité et le magnétisme. Voilà d’où nous sommes tous venus, où la vie humaine a commencé.

Ayant perdu conscience de notre existence, nous ayant contenté de concevoir et de dire le monde selon notre caprice, étant tombés en syncope de notre mission, de ce plan dans lequel, je pourrais même affirmer dont nous sommes tous des étrangers, nous sommes tous tournés autour de la roue de la matière qui, désormais, prend la rêne de notre vie, nous gouverne, nous manipule, nous fait siens comme des petites baguettes trouvant entre les mains d’un magicien. Ainsi admettons-nous sans ambages que nous sommes tous éloignés de notre vrai chemin, lequel nous donnerait accès à la contrée où nous saurions gravir l’échelon supérieur de notre échelle d’évolution. De là nous pouvons tous comprendre, suivant un pénible constat, que le monde n’est qu’un tourbillonnement, une danse perpétuelle où rien ne s’arrête, où tout tourne sans discontinuer, puisque le mouvement est devenu le générateur des choses.

L’homme, cet insecte, cette fourmi(Church), sous l’emprise empressée de la matière, ignore tout, et son être ou son essence, et son paraitre ou sa personne. Mais, convaincu d’avoir raison, il tue, il lèse, il hait, il fait n’importe quoi pour obtenir le fruit de son désir provenant de son mental agité. Il est tout, sauf celui qui comprend, sauf celui, sous un prétexte avorté, qui ne veut pas fuir la lutte et craindre les obstacles, sous prétexte encore de vouloir bien, de vouloir longtemps et de vouloir toujours( Durville ). Mais, il oublie d’ajouter de ne jamais rien convoiter, il ignore qu’en s’avançant il suit les plus avancés qui l’ont aidés, et que, derrière lui, il y a des retardataires qui le suivent malaisément et qui ont besoin de son aide, ce qui serait le secret de sa force.

Ainsi nous parait-il impératif de soulever certaines interrogations: combien futiles et fugaces sont ceux que nous renchérissons jour après jour et sans mesure, ceux qui nous font croire que nous sommes et que l’autre n’est plus, ceux qui nous pusillaniment que le monde est tel que nous le percevons et que l’autre lui est un étranger ? Combien vaporeux sont les fruits de nos iniquités ? Combien de gouttes de sang répandues à la surface du pain que nous avons acquéri en piétinant ceux qui étaient justes envers nous, ceux qui nous présentèrent leur humilité, à tel point que la teinture de l’exagération de cette humilité devint leur faiblesse ? Ô ! homme du siècle nouveau, homme de l’ère nouvelle, ô homme, vous qui disiez avec autant de bravoures et d’astuces que le monde est entre vos mains, n’avez-vous pas la lucidité de votre provenance et celle de votre départ ? Préfèreriez-vous de rester fixé dans votre évolution au lieu de continuer à aimer, continuer de toucher à votre bonification, mais chose qui ne se ferait que par des perpétuelles renaissances, au lieu d’éliminer les modiques allures que vous parsemiez sur votre être supérieur ? Pourquoi ne voulez-vous pas apprendre à penser, à penser bien et à vouloir au profit de votre semblable, bref au profit de vous-même ? S’il est vrai que vous combattez pour une bonne cause, sachez que le combat est contre vous-même, car le mal que vos ressentez ne vient pas de l‘extérieur, mais de vous-même. Mettez-vous en harmonie avec vous-même, c’est vous mettre en harmonie avec les autres. Ignorez-les c’est vous ignorez vous-même. Tout comme votre enveloppe physique n’est qu’une possession de votre énergie, la matière peut vous l’être aussi. Efforcez-vous d’être toujours son commandeur mais jamais son commandé, c’est-à-dire de n’être point un objet de divertissement pour la matière. Ainsi, vous n’aurez jamais peur d’agir, vous n’aurez jamais peur de tracer le plan qui convient à chaque pas que vous aurez à faire dans la concrétisation de votre pensée qui est le résultat de ce que vous êtes et qui, au final, vous fera ce que vous faites de lui à cette présente minute même où vous lisez ce propos. Ayez pour guide le BIEN, et pour méthode l’AMOUR. C’est au prix de la valorisation de chacun de ces concepts que vous saurez et obtiendrez vraiment ce pour quoi vous agissez maladroitement.

Que vous soyez animé par cette lumière qui engendre la volonté, qui fait aimer, qui vivifie, qui restore et qui Aime ! Cherchez à vous élever dans les régions sereines de la pensée, faites tout votre possible pour comprendre que l’univers est en voie d’évolution, que vous faites partie de cet univers ; que vous parviendrez tous à la perfection et au bonheur parfait qui en sont les conséquences(cf. .Durville); et qu’en employant les divers moyens que j’indique plus haut, vous pouvez y parvenir beaucoup plus rapidement que les autres qui ne font de vous qu’un jouet pour les choses.


Santrado Charles
Personne humaine
Phone : (509) 3823-2630/ 41021887
Email: charlessantradgo@yahoo.fr

Rubrique: Divers
Auteur: Santrado CHARLES | charlessantrado@yahoo.fr
Date: 6 Jan 2017
Liste complète des mémoires et travaux de recherche