Comment je peux, entant qu’étudiant, contribuer à améliorer le fonctionnement de l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques (IHECE)de kenley Talmer| JobPaw.com

Comment je peux, entant qu’étudiant, contribuer à améliorer le fonctionnement de l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques (IHECE)


Le civisme est toujours considéré comme l'un des piliers de la société, et l’université en tant que composante de la société comme espace transmission des savoirs. C'est avec tristesse que l'on constate aujourd'hui comment l’université est devenue un espace d'incivisme. Face a cet constat combien malheureux, en tant que jeune étudiant j'ai choisi de mettre en pratique les grands principes de l’éducation civique pour améliorer mon institut, l'IHECE.
L’université est, dans toute société, l’espace primordial de transmission de savoirs. En fait, les savoirs que transmet l’université peuvent être repartis en trois (3) grandes catégories : le savoir théorique, le savoir-faire et le savoir être. Quant au dernier, le savoir être, il correspond à la capacité de l’homme de pouvoir produire des actions et des réactions adoptées à son environnement humain et écologique. D’où la nécessité d’une bonne éducation civique permettant à chacun d’accomplir efficacement ses responsables au cœur de la cité.
Fort est de constater que l’université, en tant qu’espace de transmission de savoirs, est devenue en quelque sorte un lieu d’incivisme. Frappé par ce malheureux constat, je me demande comment en tant qu’étudiant à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques, puis-je éventuellement contribuer à améliorer le fonctionnement de ce dernier ?
Avant, d’entrée dans le vif du sujet de cette réflexion, je voudrais présenter laconiquement l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques. Sis à Lalue (Port Au Prince), depuis sa création en 1958, l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques, se propose de doter la jeunesse haïtienne d’une formation solide, lui permettant de se tailler une place sur le marché du travail. Ses différents domaines de formation - Comptabilité, Économie et Finances, Administration et Gestion des collectivités locales et études territoriales - convergent tous vers un but ultime, celui de la transmission des connaissances animée par le souci de l’excellence. Par contre, on peut se demander, quelle place accorde t-on au civisme ?
En effet, considéré comme l’un des piliers de toute société, le civisme ne devrait pas être exclu de la réalité quotidienne car celui-ci nous inspire une attitude responsable et active pour le bon fonctionnement de notre société. Il est aussi une façon d’agir qui priorise l’intérêt général sur l’intérêt individuel. Donc, le civisme dans ces conditions, n’est pas seulement la connaissance et le respect des règles, mais surtout un attachement à la chose commune.
Alors, ma contribution à l’amélioration du fonctionnement de l’Institut doit commencer d’abord par le développement d’un fort attachement à celui-ci. De cet attachement grandira mon amour pour l’Institut et cela me rendra plus sensible a ses nombreuses réalités. Cette sensibilité se traduira a travers les cinq grands principes de base de l’éducation civique, à savoir: le respect des règles de fonctionnement, agir toujours dans l’intérêt général, se demander toujours si son action est éthique ; c’est-à-dire se demander si elle contribuera à améliorer ou à détériorer l’image de l’environnement, faire son travail avec beaucoup de rigueur et enfin respecter l’environnement.
Le respect des règles de fonctionnement
Comme tout humain responsable évoluant dans une institution, s’informer des toutes les règles de l’institution est un devoir. S’ensuit une forte volonté de les respecter. De ce respect aux règles surgira une harmonisation de comportements entre les différents membres de l’institution. En s’efforçant de respecter les règles d’une institution, on apprend aussi à s’auto-discipliner. Ceci est un élément indispensable pour réussir sa vie. En m’engageant à respecter les règles de fonctionnement de mon institution, je contribue doublement à l’avancement de mon pays. D’une part, je contribue à faire durer mon institution, qui, depuis des décennies s’efforce de former les fils et filles d’Haïti. D’autre part, je contribue à agrandir le cercle de citoyens, pour qui, le respect des règles est un devoir. Sachant que l’une des causes du sous-développement d’Haïti, est l’irrespect total des règles par les dirigeants et les dirigés. Point n’est besoin de dire, combien ce simple comportement de ma part, peut être une pierre à l’édification d’une Haïti meilleure.
Agir toujours dans l’intérêt général
Vivre, c’est agir disait Miguel de Unamuno, donc durant mon passage à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques, je me donnerai comme ligne de conduite de poser des actes dignes d’un vrai citoyen. Pour avoir été un fin observateur de la société haïtienne, je comprends enfin, que MAL AGIR, peut détruire une institution et même un pays. Mais de toutes les mauvaises actions, il y a une, qui remarquablement, conduit des peuples entiers au bord du précipice: Agir pour ses propres intérêts. Malheureusement, ce concept a été esthétisé sous le couvert des grandes réussites personnelles. Nous voyons émerger des leaders politiques au prix d’une déstabilisation politique qui conduit tout un pays dans le chaos. Nous observons aussi des leaders économiques qui construisent leurs empires, au plus grand mépris de la dignité et du respect des autres, notamment, ceux des couches défavorisées. Cet élémentaire de l’éducation civique, fait souvent défaut, chez les grands décideurs. Si le monde entier est aujourd’hui, en crise, c’est parce L’INTÉRÊT GÉNÉRAL a été pendant longtemps, un vain concept pour les humains. Il est aujourd’hui, d’une impérieuse nécessité, de nous approprier de ce concept, pour qu’en fin nous ayons des citoyens plus responsables tant sur le plan local que sur le plan national ou international.
En tant qu’étudiant de l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques, je m’engage à agir toujours dans l’intérêt général. Une attitude que je compte porter un jour, aux plus hautes fonctions de l’Etat.
Se demander toujours si son action est éthique
Dans un pays en panne de modèles et de références comme le nôtre, il n’est pas étonnant de constater que le mot éthique a perdu tout son essence ou presque. Dans ce pays ( Haïti), au passé glorieux, se trouve au timon des affaires des gens qui n’ont, peut être, jamais côtoyé la grandeur et pour qui l’étiquette a plus de valeur que l’éthique. Si ce dernier, peut conduire les humains à l’honneur et à la grandeur, on peut ajouter aussi que ce mot peut tracer les chemins de la prospérité pour une nation. Comme toutes les valeurs, l’éthique a besoin du temps et d’efforts continus pour être bien assimilé par celui ou celle qui veut s’en approprier. Conscient de l’importance des hommes sérieux, dans le dynamisme d’une société nouvelle, je vais m’efforcer à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques pour que mes actes ne s’éloignent pas de l’éthique. Cette attitude m’aidera grandement à me forger un bon caractère en tant qu’homme. Une bonté qu’Haïti pourra en profiter.
Faire son travail avec beaucoup de rigueur
De toutes les choses que nous a apprises l’histoire, nous devons toujours nous rappeler que les modeleurs de la civilisation ont été tous de grands travailleurs. Ces hommes et femmes qui ont poussé les limites du possible, croient dur comme fer que le souci du travail bien fait est un MUST. Leur confiance dans l’avenir de l’humanité, leurs nombreuses heures de travail ont accouché d’excellents résultats. Ils ont annihilé les distances via les nouvelles technologies, le monde est aujourd’hui un village. On peut parler à tout le monde, peut importe sa position géographique. On peut suivre un évènement, peut importe le lieu ou il se déroule. Les hommes qui ont compris de très tôt, que la réussite dans la vie passe nécessairement par la rigueur dans le travail, ont pu exceller dans leurs domaines respectifs. Les nations qui s’en approprient ont marché avec élégance sur le tapis rouge de la prospérité. L’on comprendra, peut être, pourquoi, le Japon avec seulement 128 millions habitants, ont produit pendant des décennies, plus de richesse que 2.5 milliards chinois et indiens réunies. Dans ce pays la rigueur dans le travail est un sport national. Grace à cette même vertu, la Corée du sud est passée en moins de deux générations de la pauvreté extrême à douzième économie mondiale. Dans cette même période nous marchons à reculons en Haïti, parce que nous avons laissé la facilité et la recherche continue de raccourci prendre les devants. En voulant être l’un de ceux, par qui, arrivera le changement en Haïti, je comprends, combien il est nécessaire de développer à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques cette culture: La rigueur dans le travail. Une culture qui m’aidera personnellement et qui peut inspirer mes frères et sœurs haïtiens.

Respecter l’environnement
A l’instar du respect de soi et du respect des autres, le respect de l’’environnement devrait être le maître mot de ceux qui croire à la perpétuation du genre humain. Il est scientifiquement prouvé que les peuples qui commettent de graves erreurs, notamment en matière environnementale, peuvent aller jusqu’a leurs propres destructions. Respecter l’environnement c’est un sacré moyen de célébrer la vie. Respecter l’environnement c’est la plus sublime forme d’altruisme. Un simple regard dans l’environnement haïtien, nous verrons à quel point le total irrespect s’est installé au sein de nous, en tant que peuple. En ne voulant pas contribuer à cette descente aux enfers, je m’engage à respecter l’environnement de l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques et à encourager les autres à respecter l’environnement de l’université et de se comporter de manière responsable envers l’environnement dans leurs quartiers.

Ces cinq grands principes de base de l’éducation civique, loin d’être de simples mots, ils constituent pour certains pays le socle sur lequel repose leurs prospérités. Ces profondes valeurs enseignées de très tôt à l’école ont permis à ces pays de produire L’HOMME qu’ils ont besoin pour leur développement réel et durable. A un moment où l’urgence de l’émergence d’un autre ÊTRE HAÏTIEN se fait sentir, il est plus que nécessaire d’enseigner, avec une vigoureuse constance, ces valeurs aux jeunes haïtiens. Car ces valeurs peuvent être un véritable moule pour transformer nos jeunes. Les ayant comme boussole, ils seront mieux outillés pour construire un pays où il fera bon vivre.
Rubrique: Education
Auteur: kenley Talmer | talmerk@gmail.com
Date: 25 Nov 2013
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