Appel d’offres pour la sélection d'un.e Consultant.e chargé.e de la réalisation d’une Étude de CapitalisationpourConsortium Progettomondo/CISV| JobPaw.com
Introduction




AVIS D’APPEL D’OFFRES POUR LA SELECTION D’UN.E CONSULTANT.E CHARGÉ.E DE LA RÉALISATION D’UNE ÉTUDE DE CAPITALISATION


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Titre du Projet : Tet ansanm pou grangou kaba (TAGK)


« Programme de valorisation des productions locales, de protection des bassins versants et de renforcement de filets de sécurité sociale pour l’amélioration des capacités de résilience des communautés et des populations vulnérables d’Anse Rouge et Terre Neuve (Haut Artibonite) ».


Code de référence : FED/2018/402-492








Organisation : Progettomondo


Lieu de travail : Port au Prince


Type de contrat et montant de la prestation : Prestation de service – 16.000,00 USD toutes taxes comprises


Durée de la prestation : Six (6) mois


Dépôt des offres : 10 décembre 2021, à 23 heures 59 minutes GMT





Le projet « Tèt ansanm pou grangou kaba: Programme de valorisation des productions locales, de protection des bassins versants et de renforcement de filets de sécurité sociale pour l’amélioration des capacités de résilience des communautés et des populations vulnérables d’Anse Rouge et Terre Neuve (Haut Artibonite) » est mis en œuvre par un Consortium d’ONG internationales et d’organisations haïtiennes avec l’ONG italienne Progettomondo (PMM) comme chef de file. Il est financé par l’État haïtien et l’Union Européenne dans le cadre du Programme Multisectoriel de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PMSAN) en Haïti et vise à « renforcer les communautés et les ménages vulnérables confrontés à l’insécurité nutritionnelle et alimentaire en s’attaquant à ses causes profondes dans le Haut Artibonite ». Le projet a démarré le 15/12/2018 pour une durée de 47 mois.


Dans le cadre de ce projet, PMM entend s’attacher les services d’un.e consultant.e chargé.e de la réalisation d’une étude de documentation et de capitalisation des bonnes pratiques.





1. Contexte et justification


1.1. Contexte du Projet


Haïti est considéré comme le pays le plus pauvre de l'espace de la Caraïbe (136ème PNB/habitant mondial) et continue à faire face à un taux élevé et croissant de personnes en insécurité alimentaire et nutritionnelle, particulièrement sensibles aux chocs et crises qui sont devenus récurrents. Les taux de malnutrition aiguë et de malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans sont respectivement de 5% et de 22%.


Le département du Haut-Artibonite (HA) et plus spécifiquement les deux communes d’Anse-Rouge et Terre-Neuve, dans l’arrondissement de Gros Morne, qui sont dans une zone socio économiquement et géographiquement isolée du pays, présentent des indicateurs de sécurité alimentaire et nutritionnelle avec les taux parmi les plus élevés dans le pays : 54% des ménages en insécurité alimentaire, modérée et sévère, (CNSA, mai 2017), prévalence de la malnutrition globale de 35,7% (MSPP, SMART 2016). Des études de la Banque Mondiale ont montré une corrélation entre le degré d’insécurité alimentaire et le degré de pauvreté des ménages, en particulier dans les zones rurales. A cela s’ajoute la faiblesse dans la mise en œuvre d’une réelle stratégie de SAN de la part des collectivités locales et services techniques déconcentrés (STD).


Le Programme Indicatif National (PIN) pour Haïti du 11ème Fonds Européen de Développement (FED) a identifié la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) comme l'un de ses quatre secteurs de concentration, ce qui est entre autres reflété dans le "Programme multisectoriel de Sécurité Alimentaire et Nutritionnel visant les populations les plus vulnérables" (PMSAN 11ème FED 2017-2022). L'objectif général du PMSAN est de réduire la proportion de la population qui souffre de la faim et la malnutrition en Haïti. Son objectif spécifique est que « les populations reçoivent des services de base leur permettant de renforcer durablement leur sécurité alimentaire et nutritionnelle ». Ce programme s’appuie sur deux volets : (1) Renforcement de la gouvernance intersectorielle de la SAN au niveau national et départemental, à travers une assistance technique et d'un devis-programme ; (2) Développement des services de base à destination des plus vulnérables dans le Nord-Ouest (NO) et le Haut-Artibonite (HA) à travers des actions d’ONG sur le terrain.


Ce second volet a fait l’objet, en 2018 d’un appel à propositions (AàP), (EuropeAid/156669/DD/ACT/HT). L'objectif général de cet AàP était de réduire la proportion de la population qui souffre de la faim et de la malnutrition en Haïti et son objectif spécifique de développer des services de base à destination des plus vulnérables dans le Nord-Ouest et le Haut Artibonite. Il était réparti en deux lots : (1) Valorisation des productions, filières agricoles et des ressources naturelles locales et renforcement des filets sociaux à travers une approche nutritionnelle et de promotion des produits locaux ; (2) Prévention de la malnutrition et traitement de la malnutrition aiguë. Quatre consortiums d’ONG ont été retenues sur le lot 1, dont celui mettant en œuvre cette intervention. Deux consortia ont été retenus sur le lot 2.


Le Projet « Tèt ansanm pou grangou kaba: Programme de valorisation des productions locales, de protection des bassins versants et de renforcement de filets de sécurité sociale pour l’amélioration des capacités de résilience des communautés et des populations vulnérables d’Anse Rouge et Terre Neuve (Haut Artibonite). FED/2018/402-492 - (TAGK) » vise à renforcer les communautés et les ménages vulnérables confrontés à l’insécurité nutritionnelle et alimentaire en s’attaquant à ses causes profondes dans le Haut Artibonite.


L’action est mise en œuvre par le consortium constitué de ProgettoMondo Mlal (PMM), chef de file, le Gruppo di Volontariato Civile – WeWorld (GVC-WW), AMURT-Haïti et le Centre de Recherche et de Formation Économique et sociale pour le Développement (CRESFED).





1.2. Les interventions menées dans la zone cible de la capitalisation du projet


Le projet FED/2018/402-492, intitulé Tèt ansanm pou grangou kaba et faisant partie du Programme Multisectoriel de Sécurité Alimentaire et Nutrition (PMSAN), financé par l’Union européenne et mise en place par le consortium Progettomondomlal/AMURT/GVC/CRESFED dans les communes de Anse Rouge et Terre Neuve (Haut Artibonite).


L’action vise à renforcer les communautés et les ménages vulnérables confrontés à l’insécurité nutritionnelle et alimentaire en s’attaquant à ses causes profondes dans le Haut Artibonite. Dans un contexte marqué par le changement climatique (chocs récurrents dans la zone) et par des services de base limités, l’objectif est de casser la chaîne de transmission intergénérationnelle de pauvreté multidimensionnelle et d’insécurité alimentaire chronique, en mettant l’accent sur les communautés, ménages et enfants les plus marginalisés et vulnérables. Dans cet objectif, l’action proposée entend piloter un « modèle de résilience » sensible à la nutrition, qui puisse (i) protéger et récupérer les ressources naturelles (protection des bassins versants), (ii) promouvoir les filières productives locales y compris le sel (aussi à travers la promotion de l’entreprenariat social), (iii) encourager l’inclusion des ménages les plus vulnérables dans de dynamiques de développement socioéconomique.


Objectif General : Réduire la proportion de la population qui souffre de la faim et de la malnutrition et renforcer la résilience des populations vulnérables, dans les régions ciblées par l’Intervention : communes d’Anse Rouge et de Terre Neuve (Haut Artibonite).


Objectif Spécifique 1 : Gouvernance de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) renforcée dans les communes ciblées par l’Intervention ;


Objectif Spécifique 2 : Meilleure qualité des services de base en matière de SAN dans les communes ciblées par l'intervention


Description de taches

3. Cadre de référence modèle de la capitalisation

Le modèle de l’étude de systématisation devra suivre la table de matière suivante :



A. Abréviations

Quand une abréviation est utilisée pour la première fois dans le texte, elle devra être expliquée dans son intégralité, elle sera incluse dans la liste des acronymes si elle est utilisée de manière répétée dans le rapport.



B. Résumé d’Orientation

Le résumé d’orientation devra :

• Représenter environ 5% du rapport principal, en excluant les annexes

• Fournir les informations clé sur le processus et la méthodologie de la systématisation

• Illustrer les principaux résultats et conclusions en termes d’enseignements tirés, facteurs clés de succès, bonnes pratiques expérimentées.



I. INTRODUCTION

1.1. Objectif de la systématisation

1.2. Méthodologie de la systématisation



II. CONTEXTE DU PROJET

2.1 Localisation (description du contexte géographique de la zone d’intervention)

2.2. Caractérisation socio-économique des bénéficiaires (qui sont les bénéficiaires ou le groupes-cibles ?)

2.4. Description des parties prenantes/acteurs (quels sont les institutions, partenaires, agences de mise en œuvre et donateurs concernés par la bonne pratique et quelle est la nature de leur implication dans la formulation/conception et exécution de l’action ?)

2.4. Description générale du secteur de la Santé Alimentaire et Nutritionnelle en Haïti

III. RÉFLEXION CRITIQUE DE L'EXPERIENCE

3.1. Réflexion critique sur la situation initiale (quel est le contexte, la situation de départ dans la zone d’intervention par rapport à la problématique soulevée).

3.1.1. Résultat 1

3.1.2. Résultat 2

3.1.3. Résultat 3



IV. RÉFLEXION CRITIQUE SUR LE PROCESSUS

4.1. Réflexion critique sur la méthodologie utilisée (quelle a été la démarche et de quelle manière le processus expérimenté a pu aborder la problématique de départ, permettant d’obtenir des résultats positifs - si est t- il le cas - et finalement conduire à la bonne pratique ? Quelles sont les difficultés rencontrées et les défis à relever ? Comment ont été ils abordés ?)



V. RÉFLEXION CRITIQUE SUR LE RESULTATS PLUS IMPORTANTS

5.1. Réflexion critique sur l’impact du projet et les changements principaux produits (quel est l’impact généré par les bonnes pratiques expérimentées sur les moyens d’existence des bénéficiaires, hommes et femmes, en expliquant les différences éventuelles pour les uns et les autres ? Les moyens d’existence des bénéficiaires se sont-ils améliorés en termes environnemental, social, financier et/ou économique ; et si applicable, sont-ils plus résilients ? Et si oui, comment ?)



VI. CONCLUSIONS

6.1. Principaux succès et échecs

6.2. Enseignements tirés

6.3. Bonnes pratiques

6.4. Recommandations (Quels sont les éléments à mettre en place pour que la pratique soit pérenne au niveau institutionnel, social, économique et environnemental ? Quelles sont les possibilités de reproduire la bonne pratique à plus grande échelle ?)



VII. ANNEXES

Les annexes peuvent comporter :

•Les termes de référence

•La liste des personnes rencontrées

•Le calendrier de la mission

•Le compte rendu des entretiens de terrain

•La liste des documents consultés

• Les modèles des questionnaires réalisés et soumis pour la collecte de données





4. Méthodologie préconisée

4.1. Les étapes

Etape 1 : faire germer l’idée ? Pourquoi ? Quoi ?

Etape 2 : définir les modalités ? Qui ? Quand ?

Etape 3 : revisiter l’action ? Comment ?

Etape 4 : produire du contenu

Etape 5 : diffuser le produit de la capitalisation



4.2. Etape 1 « faire germer l’idée ? Pourquoi ? Quoi ? »

Il est essentiel de :

a. Déterminer vos motivations à initier un projet de capitalisation (Réflexion collective à travers discussion avec opérateurs, comités techniques, etc.) ;

b. Définir l’objet à capitaliser (spécifier l’objet précis de la capitalisation et à quels enjeux on souhaite répondre. Il faut faire un choix : celui d’un angle d’analyse ;

c. Déterminer l’utilisation de la capitalisation (définir qui sont les destinataires primaires, secondaires, etc. et quel support prendre pour la diffusion.)



4.3. Etape 2 : « définir les modalités »

Identifier une équipe de capitalisation

• Qui est le responsable de la capitalisation ?

• Qui a des savoirs, savoir-faire, un vécu à partager ?

• Qui est le moteur de cette dynamique ?



Choisir le moment de la capitalisation

• Soit à a fin du projet/programme ;

• Soit tout au long.



4.4. Etape 3 : revisiter l’action

Définir le dispositif d’échange et débats

• Créer un climat de confiance ;

• Analyser, confronter et partager les expériences/connaissances.



Repérer les points d’inflexion de l’action (projet) « quand y-a-t-il eu un changement et quels changements ?

• Analyser les acteurs impliqués et leurs relations ;

• Recueillir les témoignages des acteurs liés à l’objet ou l’expérience à capitaliser ;

• Collecter plusieurs expériences liées à une même problématique d’où observations d’expériences similaires dans d’autres départements.



Analyser et classer les savoir faire

• Quels sont les savoirs transposables, ceux qui sont spécifiques à la zone écologique par exemple, etc.



4.5. Etape 4 : produire du contenu

• Synthétiser les savoirs et savoir-faire et élaborer le produit final de la capitalisation

• Important : la personne ou équipe en charge de la production de ce support, se positionne en « rapporteur de paroles » et non en experts.

• Ce qui est rapporté doit « conserver l’essence narrative de l’expérience ».





4.6. Etape 5 : diffuser le produit de la capitalisation

A ce stade, il faut se poser les questions :

• A qui le produit peut-il être utile ?

• Quels seraient les usages du produit ?

• Comment faire évoluer les comportements grâce au produit de la capitalisation ?

• Comment restituer le savoir-faire dans une logique d’action nouvelle, d’identification d’alternative ?


Profil du consultant ou des consultants ou de la firme

5. Compétences requises au/à la consultant.e.

Les compétences requises pour réaliser l’étude de capitalisation sont celles d’un.e consultant.e ou bien d’une équipe d’experts couvrant les domaines suivants :

? Être titulaire d’un diplôme universitaire de niveau Bac+ 5 en sciences sociales, économie ou toute autre discipline apparentée ;

? Avoir cinq (5) ans minimums d’expérience dans la conception et l’analyse des questions relatives à la protection sociale, filets sociaux, agroécologie, protection en gestion des ressources naturelles en Haiti ;

? Expérience en matière de coopération au développement (minimum 3 ans d’expérience dans le secteur)

? Expérience de travail dans des pays similaires (minimum 3 ans d’expérience) ;

? Excellentes capacités rédactionnelles en langue française.





6. La durée et la période de l’étude

? Le.a consultant.e aura à disposition environ 6 mois pour réaliser l’étude de capitalisation (à partir de janvier 2022). Le Consultant entamera les tâches en Janvier 2022 et les achèvera à la fin de Juin 2022 ;

? Le.a contractant.e soumettra des rapports périodiques sur le degré d’avancement et les difficultés rencontrées ;

? A l’achèvement des tâches, un rapport final sur support électronique sera adressé à PMM en Juillet 2022.





8. Conditions et critères d’appréciation des offres

Le.a consultant.e devrait présenter une proposition technique et une offre financière pour réaliser l’étude aux adresses indiquées plus bas.



8.1. Contenu de la proposition technique

? Présentation de la structure et ou du/de la consultant.e principal.e et description de ses expériences en matière d’étude de capitalisation de projets de développement y compris la liste des études déjà réalisées ;

? Description de la méthodologie et du plan de travail que le.a consultant.e compte mettre en place pour accomplir la mission ;

? Liste nominative du personnel que le.a consultant.e compte utiliser pour accomplir la mission ;

? Diplômes et CV du personnel clé proposé (un seul CV par poste proposé) ;

? Observations et suggestions sur les présents Termes de référence.





8.2. Critères d’appréciation des offres

Les critères d’appréciation des offres sont présentés dans le tableau ci-dessous. L’appréciation des offres se fera selon les conditions éliminatoires suivantes :

? Conformité des offres avec les exigences de la soumission ;

? Etude des offres techniques ayant satisfait les conditions de conformité de la soumission suivant les différents critères d’appréciation sur un barème total de 100 points ;

? Analyse des offres financières pour les offres ayant obtenu au moins 65 points à la suite de l’étude de la proposition technique.



Tableau 1 : Critères d’appréciation des offres techniques

Critères Barème

Critère 1 : Méthodologie proposée pour la conduite de la mission

- Compréhension des TDR 10

- Clarté de la présentation de l’offre 10

- Efficacité et clarté du chronogramme/planning des activités 5

- Adéquation de la méthodologie avec objectifs et résultats attendus 20

Sous total 1 45

Critère 2 : Capacité du consultant principal et compétitivité de l’équipe proposée

- Expertise, expérience professionnelle du consultant principal dans le département de l’Artibonite 5

- Expertise, expérience professionnelle du consultant principal dans les questions de protection sociale, filets sociaux, agroécologie, protection en gestion des ressources naturelles en Haiti 15

- Expérience dans la conduite d’étude de capitalisation/systématisation 25

- Compétitivité de l’équipe proposée en fonctions des expertises appropriées proposés 10

Sous total 2 55

Total général 100



Tableau 2. Critères d’appréciation des offres financières

Critères Note

Clarté du budget 20

Cohérence de budget 20

Réalité des coûts 30

Compétitivité du coût 30

Total 100


Coût du dossier

7 USD


Payable par

Chèque de Direction


Payé à

Consortium Progettomondo/CISV


Dossier d’appel d’offres

Cliquer ici pour télécharger le dossier complet d’appel d’offres


Envoyer le pli à

Adresses email pour envoi des offres par courrier électronique :
? Coordonnateur du projet « TAGK » : haiti.pergolotti@progettomondo.org
? CC : Coordonnateur Pays de Progettomondo : haiti.coordination@gmail.com

Numéro de téléphone pour toute autre information : 29 91 21 21