Le PARHAFS a été pensé pendant pour être mis en œuvre sur deux phases successives. La première phase démarrée en juillet 2018, suite à une phase d’ouverture de 9 mois, arrivera à sa fin en mars 2022. En vue de la planification de la prochaine phase, il s’agit de conduire avec les parties prenantes et partenaires institutionnels et ceux des territoires une analyse rétrospective et prospective de la mise en œuvre de cette phase I du projet par des experts externes indépendants. Ainsi, pour avoir une analyse externe objective des performances du projet et de nouvelles lignes d’actions pour orienter une la phase 2, l’ambassade a décidé de conduire une évaluation finale de la phase I du PARHAFS par des experts-es indépendants-es.

Cette évaluation devra servir de base dans l’identification des pistes d’intervention nécessaires à consolider les acquis de la phase I et d’actions nouvelles pour mieux renforcer la résilience des populations locales en lien avec la reconstruction (y compris formation sur la Technique de Construction Locale améliorée/TCLA, l’eau et l’assainissement), la gestion des risques de désastres.

L'objectif global sera de dresser un bilan du PARHAFS avec une analyse rétrospective et prospective sur les réalisations, les leçons tirées et les lacunes et défis présentés, et fournir une base pour la prise de décision sur la planification de la deuxième phase. Les objectifs généraux sont les suivants :
a) Procéder à une revue quantitative et qualitative de la mise en œuvre de la phase I avec un accent sur les résultats obtenus, contraintes, leçons apprises et adaptation des solutions techniques mises au point, une appréciation des effets initiés en accord avec les critères du Comité d’Aide au Développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (CAD OCDE).
b) Recommandations des actions et la stratégie de travail pour pérenniser et institutionnaliser les acquis de la phase I, avec un accent sur la construction des abris communautaires et leur possible intégration dans le système de la DGPC, sur la base des avancées, des éléments porteurs et contraintes identifiés avec les partenaires principales d’une part et d’autres thématiques couvertes par la mise en œuvre de la phase I.
c) Evaluer la mesure dans laquelle le projet contribue et est aligné à la mise en œuvre du Plan National de Gestion de Risques et des priorités des territoires dans ce domaine (y compris les activités en cours au niveau national pour protéger la population en cas de catastrophe, eg. CTEGAP).
d) Proposer des ajustements dans la stratégie de mise en œuvre de la phase I permettant d’améliorer la qualité du projet, la consolidation des résultats et la sortie à l’issue de la phase II.
e) Identifier les bonnes pratiques à diffuser et à discuter au sein du secteur GRD en Haïti (au niveau territorial et nationale) et avec d'autres donateurs et acteurs dans le secteur GRD.

Une équipe est préférée pour conduire cette mission d’évaluation. Elle devra comporter : une expertise en conduite d’évaluation de projets/programmes et capitalisation, une expertise reconstruction et WASH, une expertise en GRD. Toutefois, une personne peut couvrir plusieurs expertises à la fois.

Expertise en évaluation et capitalisation de projet
• Au moins 10 ans d’expériences dans le domaine du suivi-évaluation/ capitalisation de projets et programmes de développement.
• Au moins 5 évaluations de projets/programmes de développement et d’aide humanitaire.
• Très bonne maîtrise du français à l’écrit et à l’oral.

Expertise en reconstruction et WASH
• Au moins 10 ans d’expériences dans la conduite et l’analyse des projets de reconstruction y compris le renforcement des capacités des acteurs locaux et des artisans du domaine ;
• Au moins 10 ans d’expériences dans le domaine de la formation professionnelle, l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène
• Excellente maîtrise du cadre légal et institutionnel du secteur de la construction et du secteur EPA ainsi qu’une bonne connaissance des structures institutionnelles y afférentes.
• Au moins 10 ans d’expériences avérées dans le renforcement des capacités institutionnelles au niveau des communautés, des mairies.
• Très bonne maîtrise du français à l’écrit et à l’oral et du créole haïtien.
• Expériences en gouvernance de la reconstruction dans un pays en développement.
• Expériences dans la gestion et/ou l’évaluation des projets/programmes de coopération internationale.

Expertise en gestion des risques
• Au moins 10 ans d’expériences dans la conduite et l’analyse des projets de gestion et gouvernance des risques naturels y compris le renforcement des capacités des acteurs locaux du domaine ;
• Excellente maîtrise du cadre légal et institutionnel du secteur de la gestion des risques ainsi qu’une bonne connaissance des structures institutionnelles y afférentes.
• Très bonne maîtrise du français à l’écrit et à l’oral et du créole haïtien.
• Expériences dans la gestion et/ou l’évaluation des projets/programmes de coopération internationale

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portauprince.haiti@eda.admin.ch

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