Selon l’OMS, chaque année dans le monde, on estime à 1,4 million le nombre de femmes porteuses du VIH qui tombent enceintes. En l’absence de traitement, elles ont une probabilité de 15 à 45% de transmettre le virus à leurs enfants au cours de la grossesse, du travail, de l’accouchement ou de l’allaitement au sein. Ce risque tombe cependant à moins de 1% si l’on administre les antirétroviraux aux mères et aux enfants à tous les stades où l’infection peut se produire. Il est établi qu’avec un taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant de moins de 2%, la TME ne représentera plus un problème de santé publique. Ce taux est estimé à 9,1% en Haïti en 2015. Cette même année, Cuba fut le premier pays de la Caraïbe, à réaliser l’élimination de la transmission mère – enfant du VIH et de la syphilis congénitale. A date, d’autres pays ont déjà emboité le pas à ce modèle, et le gouvernement haïtien a pris l’engagement de s’aligner à l’initiative régionale d’eTME. En Haïti, près de 170 institutions offrent le service de dépistage du VIH sur tout le territoire, et près de 80% d’entre elles (environ 137) assurent la prise en charge des femmes enceintes et des enfants.
Dans le contexte de la réduction continue de financement des programmes notamment le VIH, l’augmentation de l’accès aux services sans une approche de soins intégrés devient une utopie. En effet, les contraintes de prestations de services sont surtout liées à l’insuffisance de l’intégration des différents services de Santé Maternelle Néonatale et Infantile (SMNI) et PTME. En outre, tous les services du VIH (CD, PTME, TAR) ne sont pas toujours disponibles au niveau de chaque institution de santé ; ce qui réfère à un système de référence/contre-référence (pas toujours standardisé), ayant pour conséquence l’accroissement des pertes de patients par cascade de soins du VIH, en ce qui nous concerne la PTME.
Une stratégie de pilotage existe déjà dans le département du Nord-Ouest, connue sous l’appellation ‘’d’offre ARV décentralisé’’ financé par le Fond Mondial via le réseau des CDS: L’Hôpital Bon Samaritain de Bassin Bleu offre ce service au centre de Santé de Chansolme ; celui de St Louis du Nord, le Centre de Santé de Bonneau. Les résultats obtenus sont assez satisfaisants mais les moyens manquent encore pour atteindre le plus de femmes enceintes et d’enfants exposés, avec une couverture maximale dans le département.

L’analyse du système de santé montre que la majorité de services et programmes prioritaires sont offerts de façon verticale ; de plus la disponibilité de tous les services laisse à désirer. Particulièrement dans le Nord-Ouest, dans le cadre de la délivrance des services du programme VIH sur 86 institutions offrant les soins préventifs et curatifs (Consultations pré et post natale) 17 seulement offrent le service de la PTME.
Conscient de ce problème, PNLS et DSF développent et expérimentent une stratégie de réseautage dans le grand Sud. Avec l’appui de l’UNFPA, un atelier de réseautage de trois jours au niveau du Département du Nord-Ouest sera réalisé par les CDS.

• Préparer le plan de travail
• Animer l´atelier de réseautage VIH/TB/SR (PTME) (pour le compte du PNLS, DSF, CDS, et l’UNFPA)
• Rédiger le rapport de l’atelier
• Le consultant s´engage à respecter le délai de la consultation et à travailler en coordination avec le PNLS, CDS et l’UNFPA

• Diplôme Universitaire en santé publique…….
• Bonne connaissance et expérience du système de santé haïtien
• Compétence prouvée et expérience de travail sur le VIH surtout en réseautage en PTME
• Solides capacités d’analyse et de synthèse ;
• Aptitude à travailler sous la contrainte des délais et des résultats en faisant preuve d’initiative, de dynamisme et de pro activité ;
• Aptitude et intérêt à travailler en équipe ;
• Solides capacités d’expression écrite et orale et réelles aptitudes à formuler de façon claire et concise ses idées ;
• Aptitude à communiquer de façon efficace avec les différents partenaires impliqués ;
• Parfaite maîtrise du français et du créole ;

Un dossier de candidature devra être soumis au commanditaire à la date indiquée dans la note de publication. Ce dossier comportera entre autres :
- Une offre technique avec un prototype d’agenda pour l’atelier et un plan de réseautage détaillé;
- Une proposition de tarif/offre financière pour la consultation;
- CV des membres de l’équipe
- La méthodologie détaillée qui sera utilisée
- Rapports de travaux précédents similaires déjà réalisés
- 3 références

Les offres parviendront par e-mail à l'adresse suivante : info@cdsayiti.org. Personne contact : Dr Pierre P. Despagne (509) 3701-1305

La consultation est prévue pour une période de quinze (15) jours à compter de la date de signature du contrat.

Il revient à l’intervenant dans sa proposition, comme susmentionné, de fixer le montant qu’il souhaite recevoir comme rémunération pour la consultation. Sur la base du tarif qui sera adopté, l’intervenant sera rémunéré de la manière suivante:
- 30% à la signature du contrat ;
- 30% à la soumission du premier draft ;
-40% après la validation du rapport final de la consultation.
Le consultant s’engage à ne pas divulguer et traiter comme confidentielle, pendant et après la période du contrat, toute information obtenue durant la durée du contrat, sauf sur autorisation écrite de CDS et/ou UNFPA.