FR
HT
De l’utilité des COP dans la maîtrise des gaz à effet de serrecet artcile présente les efforts dépolyés par les autorités mondiales de pour lutter contre le rechauffement climatique. L’ONU s’est dotée en 1992, à l’occasion du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, d’un cadre d’action de lutte contre le réchauffement climatique : la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques). Cette convention réunit presque tous les pays du monde qui sont qualifiés de « Parties ». Leurs représentants se rassemblent une fois par an depuis 1995 lors des « COP » (Conferences of the Parties) ou « CdP » en français. Pendant deux semaines, les COP rassemblent les 195 États ayant ratifié la Convention. Ils y négocient et adoptent des décisions, et veillent à leur suivi. Les COP ont lieu chaque année depuis l’adoption de la Convention Climat, et toujours en novembre-décembre. C’est notamment lors de ces COP que les États signataires peuvent entériner des accords sur la réduction des émissions de CO2, avec des objectifs communs ou différenciés. Ils évaluent également à ces occasions l’évolution de leurs engagements et de l’application de la convention-cadre. Des sessions de négociation sont réalisées en amont de ces sommets. Les COP réunissent les représentants des Parties mais aussi des acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG, scientifiques, etc. La 1re COP s’est tenue à Berlin en 1995. A l’occasion de la 3e « COP » en 1997, le protocole de Kyoto a été signé : 37 pays développés se sont engagés à réduire leurs émissions de 5% en moyenne sur la période 2008 / 2012 par rapport aux niveaux de 1990. Lors du très médiatisé sommet de Copenhague en 2009, aucun accord global n’a en revanche été trouvé. En 2012, l’amendement de Doha a prolongé le Protocole de Kyoto. Il porte sur la période 2013 / 2020 et prévoit pour les pays engagés une réduction moyenne de 18% de leurs émissions par rapport à 1990. Les deux dernières « COP » ont eu lieu à Paris et à Marrakech. La prochaine aura lieu à Bonn sous la présidence des îles Fidji. L'ambition finale de l'accord de Paris est que les contributions des États signataires (différentes d'un pays à un autre) permettent de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C. Mais comme le précise La Croix du 29/11/2016 (article d’E.Eju) 20 ans de négociation sur le climat n’ont pas empêché l’augmentation de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Alors faut-il les supprimer ? D’une part rien ne dit que sans elles l’augmentation n’aurait pas été plus forte, voire beaucoup plus forte et c’est d’autre part le seul lieu mondial de discussion sur le climat avec un écho planétaire. De toute façon et cela est rassurant, la « dynamique » en faveur du combat contre le réchauffement, « est irréversible… elle n’est pas alimentée seulement par les gouvernements, mais par la science, les entreprises et les actions mondiales à tous les niveaux ». Ovens SAINT JEAN Educateur,Technicien en Development Durable Rubrique: Divers Auteur: Ovens SAINT JEAN | Date: 27 Dec 2016 |
|
|