Le droit des femmes et son enjeu socialde Vermonde Saintil René| JobPaw.com

Le droit des femmes et son enjeu social


Comment une civilisation qui a connu maintes évolutions au niveau de la pensée scientifique et dkmmans ses conceptions dans l’émancipation des races, des ethnies et qui tout au plus se veut démocratique n’a pas su au-delà de toute subjectivité reconnaître les valeurs attribuées aux préceptes de liberté redevable aux droits des femmes dans le monde?
La problématique centrale de cet essai qui va être publié est donc celle-ci : Comment une civilisation qui a connu maintes évolutions au niveau de la pensée scientifique et dkmmans ses conceptions dans l’émancipation des races, des ethnies et qui tout au plus se veut démocratique n’a pas su au-delà de toute subjectivité reconnaître les valeurs attribuées aux préceptes de liberté redevable aux droits des femmes dans le monde?

La raison c’est parce que la civilisation Occidentale se trouve dépossédée d’un mythe alambiqué faisant état de la supériorité du genre masculin sur le genre féminin en laissant derrière soi le triste souvenir de la supériorité des races qui était une fausse idéologie. La vérité c‘est que le myhte attribué à la supériorité du genre s’est laissé enveloppé dans une fausse idéologie où était confiné la logique de la domination. On peut partir d’un mythe pour faire une idéologie même si après, ce mythe peut être déconstruit.

Toutefois, l’inverse n’est pas surtout vraie quand on part de l’idéologie pour fonder le mythe de la supériorité. Car, il n’existe aucun moment dans l’histoire où l’idéologie a su promptement dire la vérité pour sa valeur relative sur le sujet-pensant en témoignant de sa faveur mythologique et même mythique.

C’est sur ce point que nous pouvons considérer l’importance des travaux de K. Mannheim sur l’idéologie où il a su expliquer la présence des éléments philosophiques dans les doctrines politiques ou les systèmes de pensée. De par sa position, Mannheim ne révèle pas les qualités d’une idéologie qui se fait passer pour une vérité ou une fausseté, l’essentiel c’est qu’il la définit suivant des critères pragmatiques liés à l’histoire ou directement dans sa relativité où elle est pensée.

Selon Mannheim, l’utopie peut en-soi révéler les conditions de sa réalisation en tant que système et doctrine unversaliste. L’idéologie peut être tout bonnement être une construction liée à des facteurs inefficaces1. À mon humble avis, on peut partir de l’utopie pour construire un mythe, tout dépendra du mode d’utilisation que l’on fera de son appréhension. Mais de l’idéologie on ne peut comprendre que les concepts relatifs à la situation historique d’une époque. C’est pourquoi l’histoire dans son obssession à la réalité politique révèle les facteurs de la lutte pour l’émancipation des femmes.

En fait, l’oppression faite au droit des femmes est indistincte dans sa nature en vertu des critères politiques qui prétendent remplacer la vérité de la différence qu’il y a entre les genres par une idéologie dominante. Faute d’une idéologie objective, comment partir d’une approche historique qui impliquerait la compréhension de ces enjeux politiques dans l’histoire de cette oppression faite aux femmes dans sa nette relativité pendant que nous savons qu’elle a une valeur admise par les peuple et les civilisations?
L’idéologie ne se donne le droit de comprendre les vérités multiples existant sous la forme d’un critère garantissant dans la praxis historique l’évidence d’être vraie ou fausse dans sa conception même. Par exemple, le problème du transsexuel qui se pose de nos jours dans les sociétés Occidentales révèle à tout prix la déconstruction de l’idéologie masculine dominante. Pourquoi étant moi-même homme je dois changer de sexe pendant que j’ai été élever pour reproduire une cosmogonie me garantissant l’idée que je suis supérieur aux femmes ? C’est là l’illusion de la psychanalyse dans l’élaboration de son complexe freudien de castration.

Une telle considération doit nous amener à voir que l’idéologie dominante n’est qu’une construction sociale et culturelle qui est marquée de par sa nature par les idées qui se révèlent être fausses et non vraies quand on essaie de les analyser ou d’y croire. En dépit des enjeux idéologiques qui ont contribué dans le monde à l’évolution du droit des femmes dans les sociétés, je veux inscrire le paradigme de la différence et de l’universalime dans le champ de la sociologie politique par le fait que nous voulons partir d’une approche systématique pour comprendre le mouvement féministe dans le monde et ce qui le carctérise en tant que tel.

Au départ, je me suis demandé pourquoi pas la sociologie de la littérature puisque dans de nombreux écrits littéraires il y a une nette représentation de la femme, de son corps, de sa beauté et de son essence? La raison est d’ordre historique par le fait que nous savons déjà que les grands bouleversements sociaux qui ont donné naissance à la sociologie au XIXème siècle ont été influencés par les mutations sociales survenues en Occident. La sociologie est de par nature une science positive dans la démarche où Aguste Comte et Durkheim vont l’inscrire en tant que science autonome.
Quand on commence à parler des sociologies, la compréhension des phénomènes culturels et religieux vont donner naissance à la sociologie des religons et de la sociologie de l’éducation et de la sociologie de la littérature. Quant à cette dernière, son contexte d’émergence est lié à la modernité dont la contenance a permis l’expansion des idées nouvelles sur la notion de liberté et du genre. Ses visions plus larges vont donner lieu à une approche interdisciplinaire. Les thèmes relatifs à cette discipline puisent leur racine dans l’expansion littéraire d’une société donnée.
En outre, l’importance accordée à la mémoire collective, aux traditons folkloriques a donc une valeur scientifique en raison de la valeur culturelle de cette vérité relative. Si l’on se réfère à la sociologie politique et non pas à la science littéraire c’est en vertu du rapport qu’a établit Max Weber lui-même entre la science et la politique dans ses oeuvres. L’influence du mouvement féministe dans le monde est considérable dans la mesure où elle part d’un contexte politique lié à l’action sociale. C’est pourquoi, nous voulons aborder le droit des femmes dans ce rapport direct avec la sociologie politique.
Une première approche sur laquelle nous insistons, c’est que de par son essence, la sociologie politique est d’origine allemande. Elle n’est pas de par son contenu une sociologie encyclopédique, mais elle est à ce titre une sociologie formelle dans le sens où l’orientation que Weber a su lui donner présuppose même l’existence des typologies dans la comréhension des catégories sociales. Raymond Aron a su nous le montrer dans son livre titré : “ La sociologie allemande contemporaine”que : “Sociologie allemande et sociologie française en dépit de cette origine différente, sont également des efforts pour résoudre le problème social, pour mettre fin à la crise dont souffre la société occidentale.”2
En effet, comment oublier le contexte historique qui a favorisé l’émergence de la sociologie politique dans les sciences sociales et humaines? Comment ignorer les influences de Rickert, de Simmel, de Windelband dans les oeuvres de Weber? Durant l’évolution de la pensée de ce penseur, la question de l’utilisation des méthodes comme outil principal de la science avait été posée dans les Universités allemandes par des philosophes et des penseurs qui se penchaient sur son utilité dans les sicences de l’époque. Surtout quand Dilthey voulait l’aborder sur un angle épistémologique.
Selon Aron, la sociologie politique tient également compte des traditions qui peuvent s’exercer par le biais d’un système patrimonial. Mais dans son évolution, l’époque moderne a donné lieu à l’utilisation d’autres concepts pour comprendre les faits politiques en-soi. Par exemple l’évolution des préceptes de liberté en faveur du droit des femmes reste l’une des considérations attribuées à cette époque. Tout cela signifie, suivant l’ordre naturel des choses, eu égard aux mutations sociales, les mouvements féministes ont contribué à renverser les traditions qui jadis opprimaient les femmes dans les sociétés occidentales où elles n’avaient pas le droit de se faire représenter dans les Assemblées.
Le pouvoir traditionnel s’est effondré sous les auspices de la science politique qui subissait l’influence de ces mutations sociales. Ici, nous reconnaissons le fait que c’est à tort que Weber a voulu scinder la science de l’engagement politique parce qu’au cours du déroulement du mouvement féministe dans le monde, la pensée scientifique ne s’était pas séparée de cet engagement.
Ce relationnisme existant entre le féminisme et l’engagement politique que connut le mouvement féministe semble se déduire d’un cadre objectif qui s’est fait relativiser au cours de l’évolution du droit des hommes dans le monde. Le relationnisme est donc indistinct de la rationnalisation des préceptes de liberté dans l’unité de la pensée scientifique. La sociologie politique a donné lieu à de nouveaux discours sur le système poltique. Et l’arrivée du postmodernisme a suscité également de nouvelles interrogations sur l’inachèvement des paradigmes de l’aufklärung. Les débats ont été relancés sur la question de la différence des races , des ethnies, et même sur la liberté des femmes.
Un pays comme la France où beaucoup de ses habitants sont des incroyants, on peut comprendre pourquoi bon nombre d’entre eux craignent la menace des terroristes qui sont pour la plupart des croyants. En principe, nous croyons tous que tous les être humains sans distinction ont droit à la vie. Si ce droit est oppressé par la menace des terroristes autant le considérer comme une honte dans l’idée de vouloir instaurer dans le monde une démocratie qui ne garantit pas la sécurité sociale pour tous.
L’époque moderne est donc confrontée à l’antissémitisme, à la lutte contre la drogue, le sida, la tuberculose et la faim. Et la lutte pour la survie de l’espèce humaine qui ne doit pas disparaître sous la peur d’une guerre nucléaire sous aucun prétexte, doit être repensée.


L’intégration des femmes du Moyent-Orient et de l’Afrique

L’intégration des femmes du Moyen-Orient et de l’Afrique à la vie civique et politique reste à nos yeux l’une des préoccupations qui doit de nos jours favoriser le progrès de ces sociétés. Si l’on veut mettre l’accent sur la question de l’égalité des sexes dans ces pays par l’acceptation de l’autre sexe comme son égal, cela devrait toucher les valeurs morales comme l’un des impératifs prioritaires à ces sociétés.

Quand on met toute notre considération sur le renforcement du pouvoir des femmes dans ces régions c’est en raison de leur représentation culturelle qui peut être un problème inhérent à leur droit civil. Nous savons bien que les traditions du Moyen-Orient accordent une importance particulière au rôle social des femmes dans la société qui leur consacre que le droit à la reproduction et à l'éducation des enfants et aussi aux tâches ménagères. L’influence des mouvements féministes au Moyen-Orient est considérée comme une dévalorisation implicite du rôle de ces "femmes traditionnelles".

En fait, quand on parle du droit des femmes comme l’un des paradigmes socio-historiques de cet essai, il s’agit là pour nous d’un phénomène social que nous évoquons mais qui exige la participation et la collaboration commune des hommes et des femmes pour l’établissemnt des préceptes démocratiques liés à l’idéal de la liberté du genre dans ces sociétés traditionnelles. Car, le problème de l’égalité des sexes n’est pas une question qui est réservée uniquement aux femmes, cela concerne également tout le processus d’intégration de celles-ci.

L'idée de l'égalité des sexes et du genre survenue après de maintes luttes menées au Moyen-Orient et surtout en Afrique, ne s'impose ainsi que récemment. Mais les femmes de ces régions ont su bien se tirer parti des conditions historiques pour lesquelles elles devraient s'affranchir des contraintes et des différences qui leur sont imposées. C’est pourquoi nous pouvons parler d’une évolution sociale dans les rapports que les homme et les femmes entretenaient entre eux autrefois.
De nos jours, les réformes sociales dans le domaine religieux ne permettent pas encore aux femmes de se libérer du port du foulard. Si les femmes acceptent de le porter à cause du symbolisme des arabes que cela exhibe, nous pensons pouvoir respecter leur choix en raison de la valeur nettement relative de cette vérité qui reflète pour le reste leur propre cosmogonie culturelle. Dans la perspective féministe que cela peut être pensé, nous pensons que le choix politique d’une époque est aussi de par sa contenance lié au choix culturel qui peut êrte soumis à l’ordre social.
Au Moyen-Orient, le problème de l’intégration des femmes a été posé partout comme l’un des fonndements de l’action politique, notamment en Afrique. Au début des années 90, en Israël, les femmes palestiniennes ont pris en considération toutes les formes de discrimination qu’on les avait imposées, soit sous la forme de contraintes, soit sous la forme de violences faites à leur égard. Le regroupement des femmes a permis la création des foyers pour femmes battues, victimes parfois de la misogynie de leur mari et de leur tendance phallocratique.
La remise en question de l’ordre social et religieux sous l’impulsion de la praxis historique les permettait de réaliser pleinement leur droit civil dans la société. Surtout pour les femmes musulmanes. Le rapport titré : “ L’intégration des droits des femmes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord dans le partenariat euro-méditerranéen, sur le droit des femmes en Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Paslestine Syrie et Tunisie” préparé par Rabéa Naciri, Isis Nusair 3, publié par le réseau euro-méditéranéen des droits de l’homme, dévoile dans ces pays les diverses formes de violations du droit des femmes dans la dynamique de l’égalité du genre. Ce rapport a été une tentative de décrire une historisation fondée sur l’évolution des rapports entre les genres dans ces sociétés.
Le regroupement de ces femmes dans les pays musulmans, comme la Jordanie, a permis la création en 1954 de la Fédération des femmes arabes qui réclamaient l’amélioration de leur sort en ce qui attrait à leur statut civil et politique. Surtout lorsque ces réclamations portaient sur leur accès au droit de vote. La dissolution de cette Fédération n’a pas permis aux femmes de retrouver satisfaction à leur désir de trouver le statut légal de leur droit. “ Malgré les restrictions sur les libertés, les contraintes financières et politiques et le manque de ressources humaines, le mouvement féministe jordanien a, depuis lors, réussi à mettre en place des activités de lobby en faveur de l’égalité et contre la violence à l’encontre des femmes” stipule encore ce rapport.
En Afrique, l’instauration de la loi Charia soulève de nos jours un grand débat sur la question de la liberté des femmes dans les pays qui l’ont adoptée. Cela rappel la triste ignominie faite aux femmes durant l’époque coloniale où l’être humain était vu comme un bien meuble. En effet, pourquoi les démocraties modernes tolèrent jusqu’à nos jours le droit pour un mari de se disposer librement de sa femme, si celle-ci le trompait avec un autre? Pourquoi ne pas soulever ici de nouvelles interrogations en faveur du droit civil des femmes dans le mariage, par l’instauration du divorce dans ces pays musulmans qui ne tolèrent pas que la femme trompe son mari? Comme Beaudouin Dupret nous le montre : “ Ce qu’on appelle le « droit musulman » ne correspond pas à une réalité aussi ancienne que l’islam lui-même. L’idée de transformer la normativité islamique en droit et, particulièrement, en droit codifié est le résultat d’une invention qui plonge ses racines dans l’irruption européenne sur la scène musulmane. Ce sont les savants orientalistes et les administrateurs coloniaux, d’une part, et les gouvernants musulmans et les nouvelles élites modernisantes, de l’autre, qui ont cherché dans le fiqh ce qui était susceptible d’être coulé dans le moule d’un droit positif de facture napoléonienne. Le fait est que cette greffe a fait souche et qu’aujourd’hui, la notion de droit musulman fait partie de l’horizon ordinaire et normal de la pensée politique et juridique dans les sociétés à majorité musulmane, mais aussi là où une forte minorité musulmane s’est affirmée.” 4
Il nous faudra renverser tout le système culturel des musulmans pour lutter contre cette tradition qui porte atteinte à la liberte des femmes dans les pays de l’Afrique qui ont adopté la loi Charia. Les mouvements féministes dans ces pays doivent tenir compte de cet aspect dans leur lutte. Ils doivent s’en tenir au caractère culturel de leur mouvement de contestation. Par exemple, durant le XIXème siècle le contexte historique qui a favorisé l’émergence du mouvement des femmes dans ces continents était centré principalement sur la défense de leur droit dans le cadre du paradigme universel subsumant l’idée des obligations internationales du droit des femmes dans ce monde.
Le carctère contestaire de ces mouvements d’émancipation et d’intégration des femmes au Moyen-Orient et en Afrique, avait la nette considération d’être enraciné dans l’action politique du temps qui se sert encore d’une pensée universellement admise sur la différence entre les sexes. Cette approche est à la base d’un constat excédentaire en faveur du droit des femmes dans le monde. Mais le partenariat euro-méditerranéen a donc permis et mis en valeur le contexte culturel qui peut sevir dans l’intégration des femmes du Moyen-Orient et de l’Afrique. Ce constat n’a pas été fait lors de l’adoption durant la signature entre les parties de la déclaration de Barcelone en novembre 1995. Suivant le rapport que nous avons mentionné, la question du droit des femmes est donc définie de façon peu convaincante dans cette déclaration.
Notons bien, la situation des femmes dans ces différents pays musulmans n’a pas su changer la vision des hommes à cause de l’influence des facteurs culturels sur les catégories sociales. L’exemple de la Syrie demeure considérable, quand nous savons que le Code Pénal syrien donne la priorité au mari de la femme en ce qui attrait à l’honneur et à l’intégrité physique et morale. Le mari reconnu pour meurtre ou blessure à l’égard de sa femme peut jouir de circonstances atténuantes.
Ce laxisme juridique est défini dans la socité en vertu de l’idéologie masculine dont la variable discriminatoire constitue le problème majeur qui empêche aux femmes d’avoir accès à l’égalité civile de fait avec les hommes. Nous retrouvons également ce même laxisme juridique à l’endroit des sociétés du Moyen-Orient et de l’Afrique où les filletes sont données en mariage avant d’avoir atteint l’âge de la majorité. Ce rude combat en faveur de la liberté et de l’égalité entre les sexes doit tout bonnement se constituer comme un engagement qui doit s’imposer à toutes les femmes du monde, notamment à toutes celles celles qui vivent au Moyen-Orient et en Afrique.

Rubrique: Droit
Auteur: Vermonde Saintil René | bsaintangebima@yahoo.fr
Date: 15 Dec 2015
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