Culture de Bambou avec la Fédération Caféières Natives à Marmelade: Motivation Économique et d’Au-subsistance et Contribution au Revenu Global des Exploitations Agricolesde Anned-Linz SENADIN| JobPaw.com

Culture de Bambou avec la Fédération Caféières Natives à Marmelade: Motivation Économique et d’Au-subsistance et Contribution au Revenu Global des Exploitations Agricoles


Cette étude, réalisée sur la culture de bambou avec la FACN à Marmelade, a pour objectifs de déterminer les facteurs d’ordre économique et non économique qui ont influencé la quantité de bambous plantée par les exploitations agricoles et de voir à quel niveau cette culture participe au revenu global de celles-ci. Pour réaliser ce travail, plusieurs enquêtes ont été menées auprès des agriculteurs concernés par l’étude. Ainsi, compte tenu de la diversité au niveau des caractéristiques socio-économiques des exploitants, nous avons jugé important de diviser la population -cible en trois strates sur la base de la taille des exploitations agricoles ce, de manière à avoir des résultats beaucoup plus proches de la réalité. Trois cent quatre-vingt-quatre (384) exploitants ont été globalement inventoriés au cours de l’enquête exploratoire dont cent soixante dix- neuf (179)(soit 46.61 %) dans la première strate qui est définie par les exploitations de taille comprise entre 0.25 et 2 carreaux , cent trente quatre (134) (soit 34.9%) dans la deuxième strate qui, elle, est définie par les exploitations de taille comprise entre 2 et 3 carreaux et enfin soixante-onze (71) (soit18.49%) dans la troisième strate comprenant les exploitations de taille supérieure ou égale à trois (3) carreaux. Un échantillon de 46 exploitations agricoles a été choisi à raison de 16 exploitations dans la première strate, 15 dans la deuxième et 15 dans la troisième. Les trois sous-échantillons ont été choisis aléatoirement à l’intérieur des strates. Les informations ont été recueillies pour tous les types d’exploitations agricoles sur les différentes cultures pratiquées, la quantité de bambous plantée par les exploitants avec la FACN dans la commune de Marmelade ( ), le taux d’auto-consommation de l’ensemble des cultures pratiquées (Z1), le revenu non agricole (Z2), le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) (Z3), le revenu procuré par le bambou à la période en cours et le revenu global . Les paramètres , Z1, Z2 et Z3, une fois déterminés, ont été soumis à une analyse économétrique sur SPSS, laquelle a permis d’étudier la contribution marginale de chaque facteur dans l’explication de la quantité de bambous plantée pour chaque type d’exploitations agricoles et donc de faire les constats qui suivent : • Les variables Z1, Z2 et Z3, précédemment citées, expliquent à 92%, 90.4% et 95.2% la quantité de bambous plantée respectivement au niveau des exploitations de type 1, 2 et 3; • La quantité de bambous plantée et le taux d’auto-consommation des autres cultures ( igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus ) sont négativement corrélés entre eux pour tous les types d’exploitations agricoles (les coefficients de Z1 étant tous négatifs) ce qui signifie que plus le niveau d’auto-consommation d’un exploitant à partir de ces cultures est élevé, moins il s’adonne à la culture de bambou; • Le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) sont corrélés positivement avec la quantité de bambous plantée et par conséquent, sont des facteurs de motivation des agriculteurs à la culture de bambou; • La quantité de bambous plantée par les différentes catégories d’exploitations agricoles est plus sensible à une variation du revenu procuré par le bambou à la période précédente qu’à une variation du revenu non agricole (les coefficients du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) étant toujours supérieurs aux coefficients du revenu non agricole). Les paramètres Rb(2006) et le Rg ont été utilisés dans le calcul de la contribution du bambou au revenu global (CBRG). Celle-ci a été soumise au test de Welch, lequel a permis d’affirmer qu’il n’y a pas de différence significative entre la contribution du bambou au revenu global des catégories d’exploitations agricoles et donc d’infirmer la deuxième hypothèse de travail émise à savoir « la contribution du bambou est plus élevée dans un type d’exploitations agricoles que dans un autre ». sur les différentes cultures pratiquées, la quantité de bambous plantée par les exploitants
avec la FACN dans la commune de Marmelade (Q), le taux d’auto-consommation de
l’ensemble des cultures pratiquées (Z1), le revenu non agricole (Z2), le revenu procuré par
le bambou à la période précédente (année 2005) (Z3), le revenu procuré par le bambou à
la période en cours ( b(2006) ) R et le revenu global ( ) g R .
Les paramètres Q, Z1, Z2 et Z3, une fois déterminés, ont été soumis à une analyse
économétrique sur SPSS, laquelle a permis d’étudier la contribution marginale de chaque
facteur dans l’explication de la quantité de bambous plantée pour chaque type
d’exploitations agricoles et donc de faire les constats qui suivent :
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· Les variables Z1, Z2 et Z3, précédemment citées, expliquent à 92%,
90.4% et 95.2% la quantité de bambous plantée respectivement au
niveau des exploitations de type 1, 2 et 3;
· La quantité de bambous plantée et le taux d’auto-consommation des
autres cultures ( igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois
congo, patate douce, caféier, citrus ) sont négativement corrélés entre
eux pour tous les types d’exploitations agricoles (les coefficients de Z1
étant tous négatifs) ce qui signifie que plus le niveau d’autoconsommation
d’un exploitant à partir de ces cultures est élevé, moins
il s’adonne à la culture de bambou;
· Le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période
précédente (année 2005) sont corrélés positivement avec la quantité de
bambous plantée et par conséquent, sont des facteurs de motivation des
agriculteurs à la culture de bambou;
· La quantité de bambous plantée par les différentes catégories
d’exploitations agricoles est plus sensible à une variation du revenu
procuré par le bambou à la période précédente qu’à une variation du
revenu non agricole (les coefficients du revenu procuré par le bambou à
la période précédente (année 2005) étant toujours supérieurs aux
coefficients du revenu non agricole).
Les paramètres Rb(2006)
5 et le Rg
6 ont été utilisés dans le calcul de la contribution
du bambou au revenu global (CBRG). Celle-ci a été soumise au test de Welch, lequel a
permis d’affirmer qu’il n’y a pas de différence significative entre la contribution du
bambou au revenu global des catégories d’exploitations agricoles et donc d’infirmer la
deuxième hypothèse de travail émise à savoir « la contribution du bambou est plus élevée
dans un type d’exploitations agricoles que dans un autre ».
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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Anned-Linz SENADIN | senadin2006@yahoo.fr
Date: 7 Jan 2012
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