.Quelques réflexions sur la problématique des énergies fossiles et la croissancede Odelin CASSEUS| JobPaw.com

.Quelques réflexions sur la problématique des énergies fossiles et la croissance


La consommation des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) constitue le moteur de la croissance économique mondiale. Cependant, l’utilisation de ces ressources naturelles sous l’impulsion de l’économie capitaliste (civilisation de désir et de consommation) n’exempt pas d’effets collatéraux sur la santé de la planète, dont l’émission de Co2 a un rythme sans précédent, entraînant: Le réchauffement de la planète, le dérèglement climatique la désertification des terres, le dépérissement des forets la fonte des glaces polaires et la disparition des espèces animales et végétales de la planète etc. Ce qui nous interpelle davantage c’est la problématique de l’épuisement des combustibles fossiles, qui contrairement a l’énergie hydraulique, solaire aérodynamique, ainsi que de la biomasse qui se renouvelle naturellement. Celle des hydrocarbures est périssable.
Pour cela une allocation optimale de celle-ci, et la promotion ainsi que l’utilisation d’autres sources alternatives, devraient constituer le cheval de bataille des usagers principalement, les pays développés, consommant presque la totalité des énergies de la planète .Dans un article paru au Développement et Environnement cahiers française no 137 Jean-Pierre Orfeuil (instrument et politique p.64) relate ces faits révélateurs : « …En 2000 quasiment deux tiers des usagers des énergies fossiles étaient le fait des pays développes qui ne représentent qu’un sixième de la population mondiale.»
En dehors de l’Allemagne ; la Suède ; le Royaume–Unis et l’Etat du Californie des Etats-Unis d’Amérique, qui se sont montrés à la hauteur problème de réchauffement climatique. Le gros du travail reste a faire avec les grands pollueurs de la planète comme : les USA ; l’UE ; l’Inde ; la Chine pour ne citer que ça, sur la décision à prendre, en vu de limiter les gaz à effet de serre, maximiser le rendement énergétique et opter pour les énergies renouvelables. Cet étude est un prolongement des différentes autres qui ont été réalise par des chercheurs du monde entier sur différentes aspects, concernant la maîtrise de la consommation énergétiques d’origines fossiles et le développement d’autres sources alternatives, auxquelles on y porte jusqu’à maintenant un regard froid.
Toutefois il nous convient de souligner que notre souci d’écologiste et humaniste ne nous permet pas de considérer le nucléaire. comme une source d’énergie fiable et réaliste à promouvoir, en raison de sa capacité radioactif , pouvant à tout moment porter atteinte à l’environnement, tout comme nous déplorons et nions la transformation des denrées comestibles en biocarburant, pendant que huit cent millions de pauvres meurent de faim dans le monde. Nombres d’auteurs ont en effet réfléchit sur le problème de la transformation, mercantiliste de la planète par l’homme à des fins égoïstes, pense que tout ce qui n’est pas sujette a rapporter de grosse capitale économique est indifférent à l’homme. Même quand cela constituerait une menace incontournable à l’environnement. C’est a ce titre l’un des plus grands économistes de tous les temps du nom Keynes déclare dans L’autosuffisance Nationale : «Nous détruisons la beauté des campagnes parce que les splendeurs de la nature n’étant la propriété de personne, n’ont aucun valeur dividende.» (Keynes John Menard 1930)
D’autre pense que agit de manière responsable envers l’environnement ne constitue pas une faveur accordée à elle au contraire c’est toute un devoir : « L’existence une fois donnée réclame légitiment la continuation de son existence. »(Hans Jonas1979).
René Passet plus explicite que les autres, pense de son coté, que la croissance économique, devrait être liée avec l’épanouissement des humains et le maintien du milieu naturel : « Peut-on déclarer aujourd’hui que deux fois de voiture sur terre, ce sera deux fois plus de bien-être ? (…) La croissance qui s’obtient en détruisant les être humain et le milieu naturel n’est pas un développement.» (René Passet 2002)
L’Objectif d’une telle réflexion
Notre objectif consiste à :
Rendre les usagers plus conscients sur l’impact de leurs consommations irrationnelles.
Mettre les gouvernements face à leurs responsabilités, et les inciter à utiliser des mesures contraignantes afin de réduire le nombre critique de Gtones de Co2 libérés dans l’atmosphère par an.
Promouvoir la réduction de la demande globale en énergie et substituer vers une offre non carbonée
Promouvoir l’usage collectif des moyens de transports (TGV ; Transport maritime)
Réduire les externalités négatives
Atténuer l’ardeur du réchauffement climatique.
Conséquences de ces mesures :
Généraliser l’utilisation dans le bâtiment habitables et industrielles : des éclairages du chauffage, de la climatisation de plus en plus performant et moins énergétivores.
Amélioration du rendement énergétique.
Provoquer la chute des émissions de Co2.Diminuer le risque des bouleversements écologiques.
Comment peut –on Justifier ce point de vue?
Nous savons qu’il y a tout juste quelques décennies, 70% des activités du commerce internationale s’effectuaient entre ces trois principaux pôles : Amérique du Nord ; Union Européenne et le Japon. A ce stade ils étaient les principaux pollueurs de la planète. Autrement dit : Les principaux consommateurs de pétrole.
Désormais avec l’émergence des Nouveau Pays Industrialisés (NPI) notamment, la Coré du Sud ;Taiwan ; Singapour ; Brésil ; l’Inde ; Hongkong et la Chine, ce dernier surnomme l’atelier du monde, ayant devenue au cours de la crise financière internationale la première consommatrice de pétrole devant les Etats-Unis. Avec une croissance de plus de 10% l’an.
Selon une projection de l’Agence International de l’Energie (AIE) les combustibles fossiles resteraient en 2030 les principales sources d’énergies participant à la hauteur de 83% à l’augmentation de la demande mondiale (AIE 2006).
Tenant compte de cette tendance vers la hausse, impliquant tôt au tard l’épuisement des réserves en hydrocarbure et le réchauffement de la planète, dit épuisement brusque des matières premières en énergies fossiles dit aussi arrêt brusque de la croissance, et logiquement, parlé du réchauffement de la planète, c’est évoqué la chronique de la disparition de notre espèce annoncée. Par conséquent il devient un impératif a chaque citoyen de se responsabiliser, afin de voir dans quelle mesure on peut rectifier le tir .En ce qui concerne le chercheur il lui est un devoir, puisque sa mission consiste à chercher et à comprendre les mobiles des phénomènes d’ordres naturels et sociologiques à les expliquer, les maîtriser quand il faut au profit de l’avancement d’une science consciente et non périlleuse.
Raison d’ordre sociale
Il est évident que le niveau de vie d’une société, est corrélé avec la quantité d’énergie, qu’elle consomme en moyenne, par tête d’habitant .Voila que les pays en développement aspirent eux aussi atteindre le niveau de vie des pays occidentaux, donc une multiplication de leur consommation de combustibles fossiles, considérées comme une signe de performance économique dont ces externalités négatives sont gravissime : l’effet de serre ; des maladies nouvelles qui en découlent ; famine ;désertification ; déréglementation climatique ; inondation sans oublier le phénomène de réfugies écologiques qui frapperons bientôt nos portes.
Raison d’ordre politique :
Voila que les pays industriels qui ont fait leurs beurres pendant des décennies, par le biais des énergies fossiles, refusent à jouer le rôle de leadership, dans la course à la réduction des émissions de carbones. A titre d’illustration : le vendredi 6 Juin 2008, alors que sénat Américain, dès lors, était dominé par des démocratiques, vote d’un revers de main contre un projet de lois, visant à réduire le dégagement du gaz a effet de serre, pensant que leurs industries de chez eux seront défavorables sur la compétition internationale. Par conséquent n’est-ce pas une démarche justifié ? Notre dynamique de prévention ayant pour rôle l’amortissement des conséquences du choc de la civilisation : énergétique ; climatique et social, qui nous menace.
Réduction des gaz a effet de serre réalité ou illusion
Regardant le dilemme, pose par la problématique de la consommation des énergies carbonées, on se demande : serait-il possible aux hommes du XXIe siècle de maîtriser leurs consommations, d’énergies fossiles au niveau global, et de faire la substitution vers un offre non pollue ? Nous pensons que oui, on peut arriver à bout de tout, moyennant qu’il y ait de la volonté politique au niveau des décideurs. A cet effet Jacques Fontan, spécialiste en pollution de l’air et ancien conseillé scientifique au programme environnement du CNRS, nous montre comment un processus sur la production des chlorofluorocarbones (CFCs) dont ces atomes de chlore était responsable de la destruction la couche d’ozone, initié par le programme des Nations Unis pour l’Environnement (PNUE) en 1975, ayant conduit à un plan d’action, donnant lieu a la signature en 1985 de la convention sur la couche d’ozone. Ce protocole a pu être renégociée, amende. Chose impensable de 1986 à 2000 la consommation mondiale de chlorofluorocarbones a chuté de 84% et de 97% dans les pays industrialisés. Donc nous croyons dans la capacité humaine à se dépasser de son immobilisme, et opter en conséquence pour la survie de l’espèce humaine qui est en péril a cause de sa propre interférence dangereuse sur la santé de la planète


Rubrique: Economie
Auteur: Odelin CASSEUS | casseusodelin@yahoo.fr
Date: 21 Dec 2011
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