Libye : La France contre le terrorisme d’Etat de Kadhafide Moussa Youssouf Maiga| JobPaw.com

Libye : La France contre le terrorisme d’Etat de Kadhafi


politique française, droit d'ingérence, action militaire, lutte contre le despotisme de Kadhafi, droits de l'homme.
La Guerre de Troie aura-t-elle enfin lieu ?

La décision de Sarkozy de porter le Glaive contre le terroriste Kadhafi, est une attitude pragmatique du bon politique qui agit en fonction de l’eukairia (l’occasion favorable, ou le moment opportun). Le préambule de la dudh (déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, concède au Président Sarkozy ce droit sacré de porter secours à des populations victimes de la mégalomanie et de la tyrannie de leur président, revêche à toute forme de déclaration droit de l’homme. Le préambule de la dudh stimule entre autre que :
« Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,
« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme,
« Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression,
« Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations,…. » (voir suite infra).
En fonction de ce qui suit, il faut dire que la politique n’est pas aussi éloignée de la philosophie, en atteste la présence du philosophe Bernard Henri Lévy aux côtés de l’homme politique Sarkozy. Autrement dit, la politique tout comme la philosophie ne se réduisent pas aux discours ou aux paroles, mais elles se nourrissent d’actes.
Pour une fois, nous sommes contraints de reconnaître que the Big President Sarkozy à centuplé ses miles en politique, car il s’est courageusement jeté dans l’arène des gladiateurs en affrontant le Titan Kadhafi contre l’avis de certains de ses pairs. Il y a un vieux proverbe qui cadre bien avec cette attitude : « le gladiateur prend sa décision dans l’arène ».
Depuis l’arrivée d’Alain Juppé, on peut dire que là où les pieds trainaient dans les coulisses de la présidence, une nouvelle équipe politique hâte les choses, refuse l’attentisme et le laxisme. Face à un despote tel que Kadhafi, il faut agir vite, ne pas tergiverser, quitte à heurter les relations diplomatiques avec les anciens pontes de la Libye, ou les autres Etats hésitants de la communauté internationale, au nom du droit de porter assistance à un Etat en danger, à des populations réduites à de la chair à canon.
A la lumière des faits quotidiens qui viennent de la Libye avec son cortège d’exactions sans nombre, la France à travers son Président Sarkozy a pris la bonne décision politique de libérer ce pays martyrisé par Kadhafi. Car dans la démarche de Sarkozy il est d’une claire évidence que : ne pas agir vite et bien, c’est donner un blanc-seing à Kadhafi de continuer à massacrer sa population, rien que pour sa gloire personnelle.
Quand les Américains agissent militairement pour libérer un Etat confronté à une telle situation, ils ne cogitent pas sur les axiomes des droits de l’homme, ou de l’éthique de la guerre. Seul le souci de protéger ou de sauver des populations guide prioritairement leurs actions. De sorte que si devant la situation libyenne la communauté internationale continue à adopter une espèce d’épokê politique, ou d’apatheia politique, nous estimons que le président Sarkozy a aujourd’hui des bonnes raisons d’agir en faveur des populations libyennes. N’est-ce pas Sénèque qui exhortait justement à une telle résolution et fermeté de la volonté : « les hommes ne savent ce qu’ils veulent que dans le moment où ils le veulent. Vouloir ou ne pas vouloir n’est chose arrêtée de façon absolue pour personne. Nos jugements, d’un jour à l’autre, varient et se retournent ; la plupart des hommes se font de vivre un jeu. Pousse donc à fond l’œuvre commencée _Sarkozy, nous soulignons_ : peut-être seras-tu conduit au faîte, du moins à un degré que toi seul sauras ne pas être le faîte encore » (Sénèque, Lettre à Lucilius, livres I-IV, Tome I, lettre20, 6, texte établi par François Préchac, trad. par Henri Noblot, Paris les Belles, 2002, p.83).
Sur un tout autre plan, cette action courageuse de la France doit être engagée aussi contre les troupes de Laurent Gbagbo en Côte d’-Ivoire, et par la suite, en Somalie contre les chefs de guerre.
A terme, il est permis de dire que Kadhafi incontestable n’a pas cette « prénotion du droit » (prolepsis) dont parlait Epicure et qui existe dans toute société, mais ce dont il a particulièrement fait montre c’est du mépris vis-à-vis des droits de l’homme et de la communauté internationale.
Sans être un devin, nous pensons que cette action française accéléra la chute de Kadhafi, en ralliant à la cause française les pros Kadhafi, pour une éventuelle tyrannicide. Avec les frappes en perspective, tout peut arriver. Espérons d’avance que cette action aura un succès éclatant, et ramènera la paix, la sécurité, la liberté et la démocratie en Libye.
L’adage a raison qui affirme que « qui veut la paix prépare la guerre ».
Suite préambule
« Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,
« Considérant que les Etats membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales,
« Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,
L’Assemblée générale
Proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Youssouf MAIGA Moussa
Doctorant philosophie
DESS Sécurité Publique
http://www.maig.over-blog.com

Rubrique: Culture
Auteur: Moussa Youssouf Maiga | youssmaiga@yahoo.fr
Date: 12 Mars 2011
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